Protection de l'environnement : la République du Congo renforce la sécurité maritime

Samedi 1 Juillet 2017 - 15:30

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Les délégués impliqués dans la lutte contre les déversements d’hydrocarbures en mer ont participé à un atelier du 27 au 29 juin à Pointe-Noire pour raffermir leus connaissances dans la sécurisation maritime

Pendant trois jours, ces délégués ont appris les bonnes pratiques pour établir et gérer des opérations de gestion des déchets et de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures en mer. Avec l’aide des consultants internationaux, ils ont alterné les présentations techniques, les discussions et les exposés en mettant en avant des systèmes qui interviennent en amont sur le contrôle en laboratoire et la collecte des déchets souillés en aval, toute la logistique utile pour le confinement du stockage, du transport et du traitement en vue de l’élimination totale.

En effet, les déversements accidentels des hydrocarbures en mer constituent un risque de pollution du milieu marin. La République du Congo, dont l’industrie pétrolière est déterminante et prépondérante au niveau du continent africain et qui dispose d'une façade maritime de 170 KM et un port en eau profonde n’échappe pas à cette pollution. En dépit de nombreux avantages tirés de l’exploration et de l’exploitation des ressources naturelles marines et du plateau continental, la République du Congo devient aussi vulnérable parmi tant d’autres Etats exposés aux marées noires. Pour renforcer la protection de l’environnement marin, le ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande a organisé un atelier national sur la gestion des déchets souillés en cas de déversement d’hydrocarbures en mer, afin de permettre aux délégués impliqués dans cette lutte d’accroître leurs connaissances et leurs compétences.

Cet atelier s’est arrimé au plan national d’intervention d’urgence en cas de déversement massif d’hydrocarbure, institué en 2001 par le gouvernement congolais. Ce plan a été plusieurs fois testé depuis son élaboration, notamment en 2006, 2009, 2011 et en 2016 lors de l’exercice sur la communication transfrontalière en cas de pollution marine. Ces exercices avaient permis à l’ensemble des maillons de la chaîne de lutte contre la pollution marine d’assimiler des reflexes de base en cas d’action ou de réaction, en situation de crise. Clôturant les travaux de cet atelier, la directrice générale de la Marine marchande, Colette Gandou, a d’abord remercié l’Organisation maritime internationale (OMI) et l’association internationale de l’industrie pétrolière et gazeuse pour les questions environnementales et sociales  pour leur appui quant à la tenue de cette activité avant de déclarer :  «Cette activité apparaît comme une suite logique à l’exercice de simulation du plan national, d’intervention d’urgence. Elle vient une fois de plus redorer le blason des activités maritimes dans le cadre de la protection de l’environnement marin dans notre pays ».

 

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Le présidium de l'atelier Crédit photo"Adiac"

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