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Quand les 11es Jeux Africains sont aussi un thermomètre de paix au Congo !

Samedi 29 Août 2015 - 14:46

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Un adage populaire africain dit clairement ceci : « Des semences ne peuvent pas être mises en terre là où se battent des éléphants, là où se baladent des ruminants de peur de ne pas pouvoir germer ». En  clair, là où il y a la paix, toute activité humaine peut être entreprise sans inquiétude, car la paix est un grand catalyseur de n’importe quelle initiative humaine saine. Et cela paraît irréfutable. Que ce soit en culture, en sport, en politique, en économie, en rencontres sous-régionales et/ou internationales de toute nature et autres, la paix s’avère la condition sine qua non.

En évitant de tomber dans des méandres et labyrinthes des écoles sur la définition du concept de « paix », ceci pour ne pas faire appel à des discussions interminables des intellectuels, trois synonymes suffisent pour cerner les concours de ce vocable de « paix ». Ce sont : sérénité, quiétude, tranquillité. Et les antipodes de ces trois notions ne sont autre que conflit-guerre-violence. Et lorsqu’on interroge les Congolais du nord au sud et de l’est à l’ouest pour se rendre compte de l’état sécuritaire dans lequel se trouve le Congo ces dernières années et quelques jours avant l’organisation de ces Jeux africains, des Congolais répondent honnêtement que le pays est en paix.

Cette quiétude, disons-mieux cette tranquillité se mesure par le fait que de plus en plus les capitales congolaises, en l’occurrence Brazzaville et Pointe-Noire, abritent de grandes rencontres d’intérêt sous-régional, régional ou international. Cela sur tous les domaines de la vie sociale en allant de la culture à la diplomatie en passant par le sport, l’éducation, l’économie, les finances, la société, les arts, la musique et bien d’autres. Alors ce privilège, le Congo l’a parce que la paix règne belle et bien et ce n’est pas un leurre comme l’écrivent certains vrais faux réseaux sociaux. De Bétou dans la Likouala à Kakamoeka dans le Kouilou, tous les Congolais s’accordent à dire que le pays est dans la quiétude, et l’organisation de cette grande rencontre africaine l’atteste si bien.

Cependant, il faut noter que ces rencontres sous-régionales, régionales ou internationales qui se tiennent à Brazzaville ou à Pointe-Noire ne sont pas seulement que le thermomètre de paix mais aussi une occasion pour le Congo d’arrêter net quelques commentaires « bidons » teintés de grossièretés inimaginables qui n’ont rien à voir avec la République du Congo. Certains parleraient même d’un leurre, car pour eux ces jeux ne vont pas être organisés. Grosse erreur, car lorsqu’on voit des infrastructures et lorsqu’on entend ce que disent les différentes têtes d’affiches chargées de cette grande activité, les choses sont prêtes. Et nous sommes presqu’à un pas de l’ouverture officielle desdits jeux. Et dès lors, la question de  paix ne va que se cristalliser.

Ces spéculations mensongères des réseaux sociaux deviennent dangereuses, car le commun de mortels peut leur poser seulement deux questions: la première, « Où s’était passée la 10e édition du Festival panafricain de musique (Fespam) ? ». La deuxième, « Et quel problème a-t-on enregistré sur le plan sécuritaire dans la ville en particulier et au Congo en général ? ». Tout Congolais comme tout étranger vivant au Congo dira que les choses se sont bien déroulées, car le pays est en paix. Étant donné que la paix est une denrée réelle au Congo, ces activités sportives se dérouleront également dans la paix. C’est une fierté nationale.

Des anciens sportifs et de nombreux Congolais pensent que le Congo doit gagner ce défi de l’organisation de ces jeux. Et en ce qui concerne les questions de paix, ils disent : « Ces jeux sont une grande manifestation de la paix et ferment la gueule à ces petits malins qui choisissent parfois des localités différentes de celle qui abrite la cérémonie pour mentir sur des questions de paix ». Soyons tous attentifs.

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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