Rapatriement du corps de Tshisekedi : la famille biologique assouplit sa position

Mercredi 1 Mars 2017 - 18:07

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Selon la famille biologique d’Étienne Tshisekedi qui était en conférence de presse le 13 février à Bruxelles, l’exigence de la publication d’un nouveau gouvernement avant le rapatriement de sa dépouille conformément à l’accord du 31 décembre n’est pas une conditionnalité mais plutôt un souhait.

 

Dans une conférence de presse tenue le 13 février à Bruxelles, les membres de la famille biologique d’Étienne Tshisekedi avec, au premier plan, Mgr Mulumba (évêque de Mweka) et Félix Tshisekedi, fils du défunt, ont tenté d’éclairer l’opinion au sujet de la controverse suscitée par le rapatriement du corps du leader de l’UDPS. Cette intervention médiatique était très attendue d’autant plus que le point de vue de la famille était très attendu pour se faire une réelle conviction sur ses vraies exigences qui ne cadrent pas nécessairement avec celles du parti. Les propos tenus par les orateurs laissent entrevoir une nette démarcation quant à la façon d’appréhender le problème par la famille politique et biologique qui ne semblent plus émettre sur la même longueur d’ondes.

Alors que pour le parti, l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre demeure la condition sine qua non au rapatriement de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, la famille biologique n’en fait pas une conditionnalité, parlant plutôt d’un souhait et non d’une obligation. « Nous ne faisons pas une exigence la publication d’un nouveau gouvernement », a déclaré Félix Tshisekedi, secrétaire exécutif chargé des Relations extérieures. Le fils Tshisekedi a, par ailleurs, demandé au Premier ministre Samy Badibanga de se « mettre en retrait et ne pas organiser les funérailles », afin d’éviter les émeutes et le bain de sang. Il estime que la personne du Premier ministre pose problème au niveau de la base politique du parti et, par conséquent, « Badibanga ne devrait pas être présent aux funérailles ».  Et de marteler : « Sa présence serait une maladresse vu son parcours politique actuel ».

Cependant, pour éviter toute dérive, la famille exige la mise en œuvre de l’accord de la Cénco, « testament politique du défunt », soutient Félix. Pour ce faire, il  exhorte les parties, au nom de sa famille politique, à finaliser les arrangements particuliers en cours.

 

Alain Diasso

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