RDC – France : 70 millions d'euros engagés dès le premier semestre 2014

Jeudi 26 Décembre 2013 - 18:24

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Le Contrat de désendettement développement (C2D) prévoit le début des programmes dans les composantes englobant l’éducation (40 millions d’euros), l’eau potable (18 millions d’euros) et la gouvernance financière (10 millions d’euros) au cours des six premiers mois de l'année prochaine, tandis que la formation professionnelle (25 millions d’euros) sera mise en œuvre au second semestre.

 Depuis juillet 2013, la RDC et la France ont conclu le tout premier C2D d’un montant total de 106 millions d’euros pour la période 2013-2016. Il s’agit d’un contrat à fort contenu social qui touche des secteurs aussi sensibles que l’accès à l’éducation et à l’eau potable. Le contrat est élargi à l’appui au développement économique, avec des composantes importantes, dont la formation professionnelle et la gouvernance financière. Un comité d’orientation co-présidé par le ministre délégué aux Finances de la RDC et l’ambassadeur de France en RDC veille à la bonne mise en application des actions. Elle a d’ailleurs tenu sa première réunion dans la seconde moitié du mois de décembre 2013 au cours de laquelle elle a lancé officiellement le C2D. Concrètement, elle a reçu la mission de « veiller à la bonne exécution des programmes, à assurer le suivi des résultats obtenus et, le cas échéant, à rediscuter des orientations des projets et programmes », a expliqué l’ambassadeur de France en RDC. En d’autres termes, les changements peuvent subvenir en fonction des défis à relever. L’importance de la structure peut se justifier tant par l’importance des fonds alloués dans les projets sociaux, mais aussi par la présence en son sein des ministères sectoriels importants, en l’occurrence ceux en charge des Finances, du Budget, de l’EPSP, de la Fonction publique, des Ressources hydrauliques, du Travail et emploi.

Au-delà, l’on compte aussi la participation active des responsables des coopérations culturelle et économique de l’ambassade de France en RDC et des représentants de la société civile congolaise et française. Enfin, sous l’impulsion du gouvernement français, l’Agence française de développement y joue un rôle stratégique, car elle met en œuvre le financement du C2D pour le compte de la France.  À en croire l’ambassade de France en RDC, l’AFD va connaître une véritable mutation dans les années à venir. Elle procèdera à un changement d’échelle, partant de 62 millions d’euros décaissés ces dix derrières années à plus de 100 millions d’euros pour les trois prochaines années. Dans le cadre de ces actions, l’ensemble du pays est visé. Dans l’est de la RDC, l'AFD compte injecter 6 millions d’euros pour financer un nouveau projet d’assainissement de l’eau à Uvira. En 2014 et 2015, l’on annonce deux nouveaux projets dans les secteurs de la santé et de la forêt. Enfin, l’appui au secteur privé et bancaire est aussi prévu à travers sa filiale privée Proparco.

Laurent Essolomwa