RDC : Washington prend acte de l’élection de Tshisekedi

Jeudi 24 Janvier 2019 - 13:45

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Les États-Unis saluent le peuple de la République démocratique du Congo « pour son insistance sur un transfert de pouvoir pacifique et démocratique », a déclaré le porte-parole adjoint du département d’Etat américain.

« Nous nous sommes engagés à travailler avec le nouveau gouvernement de la RDC. Nous encourageons le gouvernement à mettre en place une large représentation des acteurs politiques congolais et à traiter les informations faisant état d’irrégularités électorales ». Ces propos sont de Robert Palladino, le porte-parole adjoint du département d’État américain. Ils font suite à l’audience que Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi avait accordée, le 23 janvier, à Mike Hammer, ambassadeur américain accrédité en République démocratique du Congo (RDC). Les deux hommes ont, au cours de leur échange, examiné la possibilité de repartir sur les nouvelles bases en renouvelant la coopération bilatérale entre leurs deux pays mise en froid depuis quelque temps à cause des sanctions américaines qui pèsent sur quelques officiels congolais interdits de séjour aux États-Unis. « Les États-Unis saluent le peuple de la République démocratique du Congo pour son insistance sur un transfert de pouvoir pacifique et démocratique. Nous reconnaissons également l'engagement du président sortant, Joseph Kabila, à devenir le premier président de l'histoire de la RDC à céder le pouvoir de manière pacifique dans le cadre d'un processus électoral », a ajouté Robert Palladino. En conclusion, les Etats-Unis s’alignent désormais sur les autres pays du monde qui ont félicité et pris acte de la victoire électorale de Félix Tshisekedi au terme de la présidentielle du 30 décembre.

Cette audience est venue quelque peu apporter un éclairage sur la perception que Washington avait sur le nouveau leadership national en RDC incarné par Félix Tshisekedi, après la sortie médiatique de Chris Smith, l’ancien président de la Chambre Afrique du parlement américain et doyen de la délégation de l’État au Congrès.

Cet officiel américain a plaidé, dans une déclaration publiée le 21 janvier, pour des sanctions à infliger aux personnes impliquées dans la fraude électorale en cas d’investiture de Félix Tshisekedi. Il avait même mis en garde contre l’installation cette semaine du nouveau président élu malgré les résultats obtenus.

Alain Diasso

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