Réaction au message de vœux : Fabus Michel Mbeh invite les pouvoirs publics à la vigilance

Mardi 3 Janvier 2017 - 18:15

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Le coordonnateur national des jeunes réformistes du Parti congolais du travail (PCT), Fabus Michel Mbeh, abordé par les Dépêches de Brazzaville après le message de vœux du chef de l’Etat, pense qu’au nom de tous les jeunes réformistes du PCT, le président de la République a bien pensé de placer l’année 2017 sous le signe de la rigueur et de la vérité.

Les jeunes réformistes du PCT estiment que cette rigueur devrait être accompagnée d’une vigilance accrue de la part des pouvoirs publics. Car, ont-ils dit, la vérité est parmi les griefs qui leur sont reprochés par certains dirigeants du PCT. « Le message de vœux du chef de l’Etat nous parait un discours inédit ; nous dirons un discours de cœur. On ressent la peine d’un père face aux difficultés auxquelles fait face son peuple », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le président de la République a pris soin de préciser au peuple congolais que l’année 2017 serait plus difficile, sur le plan économique, que 2016. Il a renseigné, a-t-il renchéri, au passage, que cette situation est presque générale pour la plupart des pays de la Cemac voire une bonne partie de l’Afrique.

Pour les jeunes réformistes du PCT, il est nécessaire que tous les Congolais mettent la main à la pâte en vue d’atténuer les effets de cette crise économique. Ils proposent ainsi des mesures à court, moyen et long terme.

A court terme, ils recommandent la nécessité de procéder à une gestion optimale de toutes les régies financières. « Le salut viendra de la rigueur imposée par les pouvoirs publics pour accroître les recettes fiscalo-douanières », ont-ils relevé. A moyen terme, les jeunes réformistes proposent la redynamisation de l’agriculture pour créer des emplois. Le développement de l’agriculture, ont-ils dit, permet de lutter contre les importations de certaines denrées alimentaires de premières nécessité. Selon eux, le développement du secteur du tourisme doit faire partie de ces mesures à court terme.

En ce qui concerne des mesures à long terme, les jeunes réformistes optent  pour la maîtrise de l’industrie locale. « Tout le secteur local de production des biens doit être valorisé pour aspirer au développement inclusif », ont-ils conclu.  

    

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Fabus Michel Mbeh

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