Recherche dans les eaux marines congolaises: Coussoud-Mavoungou appelle au respect des procédures en vigueur

Vendredi 25 Octobre 2019 - 17:35

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Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique a fait dernièrement une communication à la mairie de Pointe-Noire, demandant aux scientifiques et chercheurs menant des travaux dans les eaux marines congolaises de respecter les règles en la matière du pays.

Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavongou a exhorté les Congolais à regarder la mer plutôt que lui tourner le dos.  Avec ses 170 km de côtes, a-t-il dit, le Congo dispose d’atouts non négligeables pour les travaux de recherche scientifique dans le domaine marin, invitant tout scientifique ou chercheur à y effectuer ses travaux. Toutefois, a souligné le ministre de la Recherche scientifique, ces travaux doivent se conformer à la réglementation en vigueur, à savoir la Convention des Nations unies sur le droit de la mer ainsi qu'à l’arrêté n° 7494/MRSIT-CAB du 4 septembre 2018, déterminant les conditions de la procédure d’autorisation d’effectuer des travaux de recherche scientifique marine en République du Congo.

La relance de la recherche scientifique marine, a signifié Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, aura des impacts dans plusieurs secteurs d’activités tels l’environnement, la pêche, le tourisme. C’est  pourquoi, a-t-il poursuivi, la Cité scientifique, ex-Office de la recherche scientifique et technique Outre-mer( Orstom) a besoin d’une redynamisation.

Cette tâche, à en croire le ministre, sera menée avec l’apport d’André Fontana, expert océanographe, ex-directeur de l’Orstom. Ce dernier, présenté à l’assistance, apportera son expérience à l’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen) et à son département environnement et océanographie.

Insistant sur l’importance de la recherche scientifique marine, le ministre a ajouté que le management des ressources halieutiques, marines et continentales a besoin de la recherche sur les sols et les eaux. Aussi, la sécurité de la navigation en mer n’est pas envisageable sans la connaissance de certains paramètres, tout comme le développement des ports qui s’associe toujours avec l’étude des impacts sur les aires côtières…

« Il nous appartient de connaître la ressource halieutique de notre pays. Avec l’Irsen, nous devons créer les conditions pour mettre à la disposition de tous, les données scientifiques provenant de la recherche. Vous conviendrez avec moi que la recherche scientifique est au cœur du développement du secteur maritime », a indiqué  Martin Parfait Aimé Coussoud. « Notre volonté est d’ouvrir cet environnement et permettre à tout chercheur ou scientifique menant des travaux d’observer les procédures d’usage pour éviter la dispersion des ambitions », a-t-il renchéri.

Membre de l’Unesco, le Congo, par le biais du ministre de la Recherche scientifique, a participé récemment à Paris, en France, à la réunion de la commission océanographique intergouvernementale. Dans les tout prochains, une rencontre sous- régionale du genre est prévue en Afrique centrale, a annoncé le ministre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille après l'adresse du ministre Coussoud Mavoungou / Adiac

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