Recherche scientifique : l’éclosion des activités commande la mutualisation des moyens entre les organismes

Jeudi 9 Novembre 2017 - 18:45

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Dans le cadre de la journée mondiale de la science, célébrée le 10 novembre, le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a évoqué dans une adresse la nécessité de mutualiser les moyens entre les structures de recherche et d’enseignement supérieur et les organismes bénéficiaires des résultats de la recherche, en vue du développement du secteur.

La mutualisation des moyens devrait, selon le ministre Coussoud Mavoungou, permettre l’éclosion des activités scientifiques au Congo. Elle mettra à la disposition des chercheurs une plateforme commune de travail pour sensibiliser la population aux thématiques développées au niveau de la recherche et l’innovation.

« Cette solution qui s’offre à nous depuis notre indépendance, si elle est bien comprise, soutenue par des investissements conséquents pour créer des installations de recherche et des espaces de créativité, peut favoriser rapidement notre ingéniosité, transformer notre économie, garantir l’égalité et assurer un avenir durable pour tous », a déclaré le ministre de la Recherche scientifique.

La recherche scientifique est au cœur de développement socioéconomique. Elle constitue un secteur porteur en termes de création d’emplois et de la valeur ajoutée, d’apport de solutions aux différents problèmes auxquels la population fait face.

Dans le domaine de l’agriculture, la recherche agronomique a permis de produire des aliments de bétail et des semences performantes (boutures saines de manioc ; semences de soja, riz, arachide, haricot) qui ont été mises à la disposition des paysans et des unités agroindustrielles.

En matière de recherche forestière, les résultats ont conduit à la production des plants d’essences locales servant aux plantations forestières villageoises ou industrielles ; à la mise en évidence des impacts des activités d’orpaillage sur la destruction des écosystèmes forestiers nationaux ; à la caractérisation de la pollution des sols et des récoltes.

Les résultats de la recherche scientifique dans le secteur de la santé et d’autres sphères d’activités participent à l’amélioration des conditions de vie de la population, à la préservation de l’environnement et au développement socioéconomique.   

« Les scientifiques congolais devront se considérer comme des artisans des mutations de la société et contribuer ainsi à un développement durable de notre pays », a lancé le ministre.

Le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique compte neuf structures de recherche opérant dans les domaines des sciences exactes, naturelles, agronomiques, sociales, humaines, de la santé et de l’ingénierie.

« La science pour une meilleure entente et compréhension globale », c’est le thème de l’édition 2017 de la journée mondiale de la science. Dans l’optique de cette célébration, les chercheurs, inventeurs et innovateurs congolais présentent leurs œuvres au public à l’ex-Orostom, en plein cœur de Brazzaville. Les élèves, étudiants et autres observateurs auront à échanger avec ces derniers sur les résultats de leurs travaux.

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou (photo Adiac)

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