Recherche scientifique : renforcement des capacités des chercheurs en chimie et en expression

Samedi 9 Décembre 2017 - 12:00

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La directrice de la cité scientifique, le Dr Marie Claire Makambila Koubemba, a souligné, le 2 décembre, un bilan positif des chercheurs en expression et en chimie au terme du 7e symposium interne organisé sur différents thèmes de la santé.

L’objectif de la rencontre était de renforcer les capacités du personnel, des techniciens et chercheurs de l’Institut national de recherche en sciences de la santé. Elle a permis aux chercheurs de présenter des sujets et projets afin de démarrer leurs études.

À cette occasion, plusieurs communications ont été suivies parmi lesquelles l’aspect épidémiologique du syndrome de Down à Brazzaville, présentée par Makouma Poaty. Il a indiqué que ce syndrome, encore appelé trisomie 21, est la maladie chromosomique la plus fréquente dans le monde. Au Congo, les données épidémiologiques sont peu connues. L’étude menée a révélé que quatre-vingt-trois syndromes de Down ont été répertoriés dans les services de pédiatrie en néonatologie et soins intensifs du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville sur une période de cinq ans.  Le nombre de malformations tout venant est de quatre cent trente. Les arrondissements à forte prédominance masculine sont Makélékélé et Talangaï.   

 De son côté, Nianga Bikouta a donné la communication sur la sensibilité des Aeds aegypi et Aeds albopictus aux insecticides à Brazzaville. L’orateur a indiqué que les maladies à transmission vectorielle menacent la santé humaine. Ces maladies transmissibles sont responsables de plus de sept cent mille décès dans le monde.  L’objectif de l’étude a été d’évaluer la sensibilité d’Aeds aegypti et Aeds albopictus aux différentes insceticides utilisées en santé publique à Brazzaville pour une riposte efficace dans les moindres délais en cas d’apparition d’épidémie.  Au Congo, le chikungunya a causé plus de 3 024 cas de décès en 2011. En ce qui concerne la fièvre jaune, un cas a été enregistré en 2017.La discussion a porté sur l’étude sur les maladies émergentes au Congo ; le taux de participation des parties de la plante ; les caractères d’identification des moustiques ; le risque des insecticides utilisées pour les moustiquaires imprégnées.

Le Pr Gombé Mbalawa, pour sa part, a délivré une communication portant sur les statistiques dans la rédaction scientifique : suivie actuarielle comparée des malades atteints de cancer du sein et de l’estomac.

Au cours de ce symposium, le problème du manque de matériel a été également soulevé. Marie Claire Makambila Koubemba a rappelé que cette rencontre devrait être organisée trois fois par année afin d'évaluer tout ce que les chercheurs réalisent.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les participants du symposium (Adiac)

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