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Reconnaissance

Lundi 4 Novembre 2013 - 0:49

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S’il fallait une preuve que le Congo est d’ores et déjà perçu par la communauté internationale comme un pays sérieux auquel on peut faire confiance, son élection la semaine dernière au Conseil économique et social des Nations unies par l’Assemblée générale de l’ONU l’apporte de façon claire. Créée en 1946 et forte de cinquante-deux membres, cette institution a pour mission de discuter, de débattre, puis de formuler des recommandations sur toutes les questions qui touchent à l’économie et au social. Voir son représentant y être élu en même temps que des pays comme la Chine, la Corée, la Russie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark est la preuve que le Congo s’est effectivement reconstruit. Venant après son admission à la Commission des droits de l’homme, elle témoigne d’une reconnaissance digne d’être soulignée.

Si nous tenons à le faire ici même, c’est d’abord parce que l’admission du Congo dans ces instances montre combien le Congo est présent à New York sur ce terrain difficile, semé de chausse-trappes, où se discute en permanence l’avenir du monde. C’est aussi parce qu’à l’heure où s’esquisse enfin la réforme de l’ONU attendue et espérée par tant de peuples depuis si longtemps, le Congo voit sa présence renforcée sur le terrain de la gouvernance mondiale. Même si cela ne se voit pas encore, la Maison de verre située sur les rives de l’East River, en plein cœur de Manhattan, est en effet l’objet d’un intense marchandage entre les puissances qui en confisquèrent la gouvernance dès sa création et les nations émergentes parmi lesquelles l’Afrique, notre continent, figure au premier rang.

Le Congo n’a peut-être pas la dimension géographique et humaine qui lui garantirait d’avoir un siège permanent au Conseil de sécurité, mais comme son influence ne cesse de croître au sein de l’Union africaine en raison notamment du rôle qu’il joue dans la gestion des crises qui ébranlent le Bassin du Congo, il peut faire entendre avec force la voix de l’Afrique à l’ONU. Et si nous interprétons bien les propos entendus ici ou là, c’est précisément cette ambition qui le meut aujourd’hui.

Peut-on rêver meilleure réponse que celle-là aux attaques imbéciles menées ici et là contre nous et contre nos dirigeants.

Les Dépêches de Brazzaville

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