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Regard sur les cinquante dernières années(1965-2015) (5) 1969

Vendredi 12 Février 2016 - 15:26

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1968 s’est achevée par la prise du pouvoir par le capitaine Marien Ngouabi. Il est le président du Conseil national de la Révolution, Alfred Raoul est Premier ministre et chef de l’Etat. Ce curieux attelage s’arrête le 23 février 1969. Marien Ngouabi devient chef de l’Etat.

38 ans après la coupe d’Afrique des clubs champions, remportée en 1974 par le Club athlétique Renaissance Aiglons (Cara), le club des Léopards, créé en 1953, gagne la neuvième édition de la coupe de la Confédération, le 25 novembre 2012. L’architecte de ce redressement du club de Dolisie est Rémy Ayayos Ikounga. Féru de sport, cet officier de l’Armée nationale populaire, est né le 20 juillet 1969. Il aura 47 ans dans quelques mois. Bon anniversaire anticipé.

Du 26 au 29 octobre 1969, le conseil extraordinaire de la Confédération syndicale congolaise (Csc). Anatole Kondo remplace Jean-Baptiste Missamou, en qualité de secrétaire général.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1969, le gouvernement congolais déjoue un coup d’Etat fomenté à partir de Kinshasa par Bernard Kolélas. Ce dernier est farouchement opposé au régime marxiste de Brazzaville. Depuis la destitution de l’abbé Fulbert Youlou, son activisme dérange le pouvoir de Brazzaville. Bernard Kolélas, aujourd’hui décédé à incarné, de 1964 à la Conférence nationale souveraine de 1991, l’opposant, prêt à se sacrifier pour une cause. Hélas, depuis 1991, l’opposition a changé de nature au Congo. Il s’agit davantage de lutte de place que de lutte politique. L’opposition a sombré. Elle est désormais constituée de contempteurs débarqués du gouvernement qui,  toute honte bue,  deviennent des opposants au régime qu’ils ont servi. C’est la désormais, la triste image de la politique depuis quelques années. L’opposition est l’antithèse de Bernard Kolélas qui est passé près de l’échafaud au cri de : « Kolélas, au poteau ! ». Triste Congo ! Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour avoir un personnel politique ondoyant et versatile?

Dans quelques semaines, le peuple élira le premier président de la Nouvelle République. Il sait que nous venons de loin. Sans l’action déterminante de Denis Sassou N'Guesso, le pays aurait basculé dans une situation apocalyptique. Le peuple, qui n’a pas oublié les affres de la guerre et de la division, saura, il faut l’espérer, séparer le bon grain de l’ivraie. L’écho, qui remonte de nos quartiers, villes et villages, répercute la même attente : la candidature de Denis Sassou N'Guesso à la présidentielle de mars 2016. C’est, à n’en point douter, l’instinct de vie qui explique cette vague d’engouement populaire. S’il consent à se présenter à cette élection cruciale, l’actuel président, personnalité emblématique indiscutable, donnera du sens et de crédibilité à ce scrutin. Face à une alternative illisible et indéchiffrable, Denis Sassou doit entendre l’appel qui vient du Congo profond.

 Le 31 décembre 1938 naît Marien Ngouabi. Hasard ou choix délibéré, c’est le 31 décembre 1969 qu’il décide de créer le Parti congolais du travail. A cette même date,  la 3ème  Constitution de la République du Congo est adoptée. Elle instaure la République populaire du Congo. Le président du comité central du Pct, élu pour cinq ans, est président de la République et nomme un Conseil d’Etat (gouvernement). Cette Constitution ne prévoit pas une Assemblée nationale élue.

Dans l’univers politique congolais, la Constitution du 25 octobre 2015 est une véritable révolution copernicienne,  pour moult raisons que je n’évoquerai pas ici. Par contre, ce qui me paraît évident, c’est la nécessité de sa mise en œuvre par son inspirateur. Il mérite d’être reconduit à son poste. En effet, il n’est pas exagéré d’affirmer, sans tomber dans le panégyrique, que Denis Sassou N'Guesso  est le choix de la raison à l’élection présidentielle du 20 mars prochain. Il incarne, par son expérience et les résultats de son action, le gage de sécurité, de paix et  d’un développement volontariste. De ce point de vue, il ne faut point se faire d’illusion, le choix est clair et limpide entre le pragmatisme d’un homme qui a fait ses preuves et la ruse politicienne d’un conglomérat de dévots d’hier, déçus. Avec Sassou N'Guesso à la barre, c’est la promesse de lendemains qui chantent pour le Congo.  

 

 

MFUMU

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