Regroupement politique : le FCC réitère son refus de reconnaître les trois juges investis à la Cour constitutionnelle

Lundi 9 Novembre 2020 - 16:58

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La plate-forme de Joseph Kabila ne veut pas non plus cautionner une démarche tendant à la recomposition de la majorité parlementaire en pleine législature.

La retraite politique du Front commun pour le Congo (FCC) du 7 novembre a été l’occasion pour la plate-forme politique dirigée par l’ancien président de la République, Joseph Kabila, de réaffirmer son refus de reconnaître les trois nouveaux juges de la Cour constitutionnelle ayant récemment prêté serment au Palais du peuple ainsi que les effets des actes qu’ils poseront. Le FCC estime que la procédure de prestation de serment a « cristallisé des violations de la Constitution et des lois pertinentes de la République».

Sur la question d’une probable dissolution de l’Assemblée nationale, le FCC indique qu’elle est conditionnée par l’existence d’une crise persistante entre le gouvernement et la chambre basse du Parlement. « La dissolution ne peut donc, sauf à violer une fois de plus la Constitution, être décidée à la seule initiative du président de la République », a précisé la déclaration. Par contre, la plate-forme, dirigée par Joseph Kabila salue la bonne collaboration existante entre le gouvernement et les chambres parlementaires, rejette en bloc les allégations tendant à lui faire porter la responsabilité d’un blocage supposé du pays.

Ouvert au strict dialogue dans le cadre de l’accord de coalition signé avec le Cach, le FCC précise, par ailleurs, qu’en dehors de ce cadre, la seule option possible à privilégier par tous est l’organisation des élections générales anticipées à tous les niveaux. Il réitère cependant sa disponibilité à poursuivre la mise en œuvre de ses efforts de gouvernance du pays dans le cadre de cet accord au regard de son accueil positif au sein de l’opinion nationale et internationale en raison de sa pertinence. « Le FCC ne peut cautionner, de ce fait, aucune démarche tendant à la recomposition de la majorité parlementaire en pleine législature sur fond de la corruption des élus d’un partenaire, antivaleurs au cœur d’une lutte convenue dans le cadre du programme commun de gouvernement », a précisé la déclaration du regroupement politique.

 

 

Jules Tambwe Itagali

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