Réinsertion sociale : 57 nouveaux jeunes formés par la Fondation Privat-Frédéric-Ndeké

Lundi 7 Avril 2014 - 16:57

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L’ONG présidée par l’administrateur-maire de Talangaï, dans le 6e arrondissement, a remis le 5 avril, à la mairie centrale de Brazzaville, des kits et des attestations de fin de formation à la septième promotion des apprenants de son centre de métiers

Les bénéficiaires ont été formés pendant neuf mois dans les métiers de coupe-couture, coiffure esthétique et en informatique. Les 37 jeunes filles ayant suivi une formation en coupe-couture ont reçu chacune une machine à coudre et les 15 en coiffure-esthétique des kits leur permettant d’ouvrir des ateliers ou des salons pour mettre en valeur ce qu’elles ont appris gratuitement dans ce centre de formation. Quant aux cinq apprenants en informatique, ils ont reçu des attestations de fin de formation.  

Selon Privat Frédéric Ndeké, cette fondation créée il y a sept ans, le 4 mars 2007, ne cesse de faire son chemin à travers ses actions multiformes. Cette cérémonie se tient, a-t-il rappelé, après l’ouverture, les 2 et 3 mars, des centres de métiers d’Oyo et d’Owando, dans le département de la Cuvette.

Plus de 11 200 jeunes formés en sept ans

Il a, par ailleurs, encouragé les jeunes hésitants à venir s’inscrire gratuitement, car un métier est la clé de l’indépendance sociale. Concernant les autres départements ayant adressé une demande pour l’ouverture de centres de métiers, le président de la Fondation Privat-Frédéric-Ndeké leur a demandé de patienter : l’ONG donnera une réponse adéquate en temps opportun. Il s’agit, entre autres, de Dolisie, chef-lieu du département du Niari (dans le sud du pays) et d’Ewo (Cuvette-Ouest) au nord. L’implantation de centres de métiers dans l’hinterland s’inscrit dans le cadre du développement de la politique de déconcentration de l’œuvre de cette fondation.

Remerciant ses partenaires et tous ceux qui le soutiennent, l’administrateur-maire de Talangaï a indiqué que ce soutien multiforme « a permis la formation de 11 200 jeunes filles et garçons sans compter les finalistes de la septième promotion. Cela veut dire que la fondation contribue énormément à la réinsertion sociale, objectif fixé dès sa création. »

Reconduit à la tête de la coordination de la fondation ainsi que d’autres membres du bureau, Ghislain Ofamalekou a rappelé les valeurs fondamentales qui fondent cette ONG : l’autonomie par le travail, la formation qualifiante, la solidarité et le progrès.

L’action de la Fondation Privat-Frédéric-Ndeké a été saluée par les récipiendaires qui estiment avoir reçu les outils nécessaires pour leur survie.« Mon défunt père était couturier. J’avais décidé de faire le même travail que lui. Aujourd’hui, c’est chose faite », a témoigné Privat Mbourangan.

La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de cabinet de la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Ludovic Oniangué.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Les quinze finalistes en coupe-coupure devant leurs machines à coudre. Photo 2 : Les 35 bénéficiaires de la formation en coiffure esthétique. (© Adiac)