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Réplique

Jeudi 4 Février 2016 - 14:38

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Il est probable, pour ne pas dire certain, que les semaines à venir verront se déchaîner contre le Congo une campagne de diffamation dont l’épicentre se situera en Europe. Conduite, frontalement aussi bien qu’en sous-main, par les forces obscures qui s’efforcent depuis des années de déstabiliser notre pays, cette campagne visera deux objectifs : susciter chez nous des tensions internes à l’approche de l’élection présidentielle, salir  l’image de nos dirigeants afin de les décrédibiliser aux yeux de la communauté internationale. Elle sera conduite sur les réseaux sociaux dont on connait aujourd’hui la puissance, mais également par l’intermédiaire des médias écrits ou parlés qui n’acceptent toujours pas que l’Afrique s’est affranchie de la tutelle occidentale.

Face à ces attaques il est deux attitudes possibles : soit le silence, la passivité, le mépris ; soit la riposte, la contre-attaque, la réplique avec tous les moyens que met l’Etat de droit à la disposition  des personnes mais aussi des pays qui sont l’objet de ce genre d’actions. Et  c’est, semble-t-il cette deuxième voie que le président Denis Sassou N’Guesso vient fort heureusement de choisir en portant plainte contre X en France dans l’affaire dite « des biens mal acquis ».

Même si nous n’avons pas notre mot à dire dans un tel contexte puisque nous sommes de simples observateurs nous n’hésitons pas à écrire que le Congo doit effectivement profiter de la résurgence de ces agressions pour réduire enfin au silence ceux qui l’attaquent. Ceci pour la simple raison que voici : le moment est propice pour notre pays de faire valoir les avancées de toute nature qui lui permirent de se reconstruire au lendemain des guerres civiles de 1997 et 1998 ; profiter de l’élection présidentielle qui approche pour démontrer l’absurdité des mensonges proférés à notre encontre et pour dénoncer la désinformation systématique dont nous sommes l’objet ne peut que nous profiter avec, comme résultat immédiat, de susciter un afflux des investisseurs sur notre sol.

Parce que notre pays est appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans la prévention et la gestion des crises qui menacent la stabilité intérieure du Bassin du Congo, il doit imposer le respect à ceux qui le critiquent. Et les armes dont il dispose dans le domaine juridique et diplomatique sont suffisamment puissantes pour y parvenir sans peine, sans délai. Devenus incontournables dans des domaines aussi stratégiques que la sécurité de l’Afrique centrale, la protection de l’environnement, la lutte contre les extrémismes, l’affirmation de la culture et de l’art africain, nous sommes aujourd’hui en droit d’exiger de nos partenaires qu’ils fassent cesser une fois pour toutes la désinformation et les agressions dont notre nation est victime.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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