Sahel : des projets de développement identifiés pour 7,5 milliards de dollars

Mercredi 25 Avril 2018 - 15:19

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L'Agence française de développement (AFD) a donné l'information, le 24 avril, lors d'une réunion à l'ONU consacrée à la région.

Les projets touchent des domaines très divers, des services essentiels à la santé en passant par l'éducation ou l'aide à l'agriculture. Ils ont vocation à se concrétiser au Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso et Mauritanie, a précisé le directeur de l'AFD, Rémy Rioux, lors d'une rencontre avec quelques journalistes.

« Ce sont des zones qu'il faut stabiliser, développer », a expliqué le responsable de cette institution financière française, en évoquant un pilier de développement complémentaire du pilier sécuritaire assuré par des forces telles Barkhane ou G5-Sahel. « L'approche est territoriale » plutôt que par secteur d'activités, a-t-il ajouté. Les projets impliquent des acteurs locaux, comme des ONG ou des gouvernements contribuant à leur crédibilité, selon l'AFD.

Cette identification fait suite au lancement de « L'Alliance Sahel » créée en juillet par la France, l'Allemagne, l'Union européenne et plusieurs organisations comme le Programme des Nations unies pour le développement ou la Banque mondiale. Depuis, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni ont rejoint l'initiative, les Pays-Bas et les Etats-Unis ayant un statut d'observateurs.

« Nous ne sommes pas dans une logique d'enveloppe par pays, on veut des bons projets », a fait valoir Rémy Rioux. Parmi les projets identifiés, figure, par exemple, un accès facilité à l'électricité dans le nord-ouest du Burkina Faso.

Interrogé sur la corruption endémique dans ces pays et les moyens de s'assurer que les fonds débloqués ne seront pas détournés, le responsable de l'AFD a répondu que son organisme avait créé à cet égard « une plate-forme de suivi régional ».

L'insécurité persiste au Sahel où sévissent des bandes armées et des groupes jihadistes qui s'affranchissent de frontières inexistantes dans de larges étendues désertiques pour des trafics en tous genres.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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