Santé: afflux des visiteurs à l’hôpital du Cinquantenaire

Mercredi 26 Mars 2014 - 16:12

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Durant dix jours soit du 24 mars au 3 avril, le centre hospitalier reste ouvert au public qui désire le visiter. Et Le premier malade sera reçu officiellement le 4 avril.

Après la visite des membres du cabinet et les fonctionnaires du ministère de la Santé publique, ce sont les agents et cadres de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), les magistrats, la police et les élèves qui ont visité cet hôpital qui attire la curiosité de tout le monde. Ces journées portes ouvertes permettent au public de visiter les différents services de cet hôpital qui fait la fierté de la RDC parce que c’est la première infrastructure médicale du genre que le pays dispose. Toute personne qui y entre pour la première fois est émerveillée  non seulement par la construction de ce bijou mais aussi par l’équipement de haute technologie  et de haute facture installé dans cet hôpital dont la gestion a été confié au groupe indien Padiyath Healthcare sous un modèle de partenariat public-privé.

 L’un des hauts cadres de la Cour suprême qui a visité cet hôpital n’a pas caché sa satisfaction:  « Avant  la construction de ce bijou, on allait à l’extérieur pour avoir des soins de qualité mais aujourd’hui nous avons un ouvrage de ce genre chez nous. Cela est pour nous  une satisfaction parce qu’il n’y aura pas que les Congolais qui se feront soigner ici, il y a aura aussi d’autres nationalités qui  viendront se faire soigner chez nous et ils laisseront des devises. C’est un pari gagné pour le chef de l’État ». De son coté, Christine Lepalepa Kabala, chef de service à l’EPSP qui a félicité le chef de l’État pour avoir matérialisé sa volonté politique à travers cette œuvre sociale a émis le vœu de voir un jour «  les fonctionnaires de l’EPSP être pris en charge par cet hôpital ».

L’ouverture de l’hôpital du Cinquantenaire permettra au pays de réduire à coup sûr le taux d’expatriations des malades. On pourra d’ailleurs assister au mouvement inverse, c’est–à-dire le pays pourra commencer à recevoir d’autres malades venant de l’extérieur du pays comme c’était le cas vers les années 60, tel que nos aînés nous ont toujours relaté. L’on a pensé que le gouvernement mettra tous les moyens dont cet hôpital a besoin pour son bon fonctionnement et son maintient. L’hôpital du Cinquantenaire est un véritable bijou, il faut alors le protéger.

Aline Nzunzi