Santé : des médicaments et matériels remis aux hôpitaux de Brazzaville

Les mouvements de grève dans le secteur de la santé ont augmenté le flux des malades dans la plupart des hôpitaux de Brazzaville. « Il fallait donc aider ces structures sanitaires à résorber ce surplus en mettant à leur disposition des médicaments et d’autres équipements », a expliqué la représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Diallo.

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a réceptionné ces lots de médicaments avant de les mettre à la disposition des directeurs généraux des hôpitaux visités. A l’hôpital de Talangaï, avant de procéder à la remise du don, la ministre de la Santé a fait la ronde de quelques services. Sur certains lits de malades, se trouvent quelques élèves blessés lors d’une altercation au lycée Thomas-Sankara, le 19 octobre.

La délégation a ensuite pris la direction de l’hôpital central des armées, Pierre-Mobengo, où une vingtaine de césariennes est effectuée chaque jour depuis quelque temps. Jamais cela n’a été le cas auparavant. « L’hôpital central des Armées s’est distingué, entre autres, par la disponibilité du sang », a reconnu la ministre de la Santé et de la population, tout en rappelant le rôle important que joue cet hôpital dans le système sanitaire national.

 Pour sa part, le général Pascal Ibata, directeur général de l’hôpital central des armées Pierre- Monbengo, s’est réjoui de ce don qui, selon lui, permettra de rehausser la capacité de prise en charge des malades. « Ces médicaments et ce matériel seront utilisés au profit des patients que la République nous confie », a-t-il indiqué.
 

Au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, la ministre s’est rassurée de l’effectivité du fonctionnement du service des urgences avant de remettre le don à la direction générale de cet établissement.

A Makélékélé, le directeur de l’hôpital, Antoine Loussambou, a expliqué que le flux n’était pas aussi important que dans d’autres structures sanitaires. Il a évoqué la baisse du taux d’accouchement et de la césarienne. Selon lui, les dispositions avaient été prises pour accueillir un peu plus de malades. C’est également le même cas à l’hôpital de Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale.

« Vous avez travaillé d’arrache-pied, vous n’avez pas abandonné les patients. De notre côté (gouvernement), nous faisons tout ce que nous pouvons pour améliorer davantage la situation », a déclaré la ministre de la Santé.