Santé : diminution des cas de paludisme en RDC

Lundi 27 Avril 2015 - 20:03

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Par rapport à 2013 où la RDC avait enregistré plus de onze millions de cas de paludisme;  l’année dernière, fait savoir le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, la tendance a été à la baisse. 

« En 2014, une tendance à la baisse par rapport à 2013 a été observée. 9 538 278 cas de paludisme avec 25 502 décès représentant une baisse de 18%  par rapport à la mortalité spécifique enregistrée en 2013 ont été enregistrés alors qu’en 2013, il a été notifié 11 363 817 cas de paludisme  avec 30 918 décès », a-t-il fait savoir dans son adresse lors de la célébration de la 8e édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme sous le thème : « investir dans l’avenir : vaincre le paludisme ». 

Quoiqu'il y ait la baisse des cas, le ministre de la Santé indique que cette maladie est déclencheur de pauvreté au regard d’énormes sommes d’argent évaluées annuellement à plus de douze milliards de dollars américains que les familles, les pays et la communauté mondiale mobilisent pour lutter contre cette endémie.

Il est possible de prévenir la malaria en observant certains principes. À ce sujet, le Dr Félix Kabange Numbi  appelle  la communauté au respect des mesures préventives pour se protéger contre cette maladie. « Je vous invite tous à vous assurer que votre environnement  est propre pour qu’il  ne serve ni d’abri ni de gîte de reproduction des moustiques en drainant les eaux stagnantes autour de vos maisons et en désherbant vos parcelles et les environs ».

 Aux chefs de famille de ménage, le ministre de la Santé publique les invite à dormir et à faire dormir tous les membres de leurs familles, pendant toutes les nuits et toute l’année, sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée. Celle –ci, fait remarquer le Dr Félix Kabange Numbi, constitue aujourd’hui, si elle est bien utilisée, le meilleur moyen de se protéger contre les piqures  des moustiques et, partant, de la malaria.

Enfin, le ministre de la Santé publique invite tout le monde « à bien connaître les signes de la malaria simple et de la malaria grave ou compliquée. Pour la malaria simple, il s’agit de la fièvre, des maux de tête, des frissons et des courbatures, tandis que la malaria grave est reconnue par l’ajout à la fièvre des signes tels que l’incapacité de boire, de manger et de téter et les pleurs incessants chez des petits enfants,  les vomissements à répétition, la fatigue intense, l’anémie, les convulsions, la jaunisse. Devant ces signes, le Dr Félix Kabange demande à la population  de se rendre vite au site de santé pour recevoir un traitement approprié.

Laurent Essolomwa