Santé : le rôle des vaccins anticholériques au centre d’une réunion

Mardi 22 Avril 2014 - 18:16

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Les représentants des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, les officiels de l’alliance globale pour la vaccination et l’immunisation, les représentants du système des Nations unies et les autres partenaires œuvrant dans le secteur de la santé prennent part à cette réunion de haut niveau ouverte le 22 avril au Fleuve-Congo Hôtel par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi.

Il sera question durant deux jours pour ces experts en santé de réfléchir sur comment promouvoir l’utilisation des vaccins anticholériques au cours des épidémies dans les pays africains. Pour ce faire, les participants vont partager les connaissances sur les vaccins oraux contre le choléra, échanger sur le rôle de ces vaccins lors des flambées épidémiques et monitorer et évaluer les stocks de ces vaccins à travers le monde.

Dans les pays africains, plusieurs facteurs contribuent à la résurgence du cholera, il s’agit notamment de l’insuffisance d’apport en eau potable, du manque d’hygiène, de l’insuffisance de l’assainissement du milieu et de la prise en charge inadéquate des cas, ajouter  à cela l’insuffisance de financements. Pour le ministre de la Santé publique, les participants devront s’appesantir sur toutes ces questions pour une mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre des actions contenues dans les plans stratégiques de leurs pays respectifs parce que, à entendre le Dr Félix Kabange Numbi, les pays africains souffrent de l’insuffisance des financements durables. Ce manque de ressourecs ne leur permet pas d’entreprendre des actions pérennes significatives dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable, de la promotion de l’hygiène individuelle et collective ainsi que dans le relèvement de l’assainissement du milieu de vie des communautés.

Avec la mise en œuvre du vaccin contre le cholera, ces pays seront butés à l’alourdissement de leurs budgets. Aux dires du Dr Félix Kabange Numbi,  il est donc indiqué de penser à des mécanismes de financement qui pourront alléger aux pays le fardeau qui accompagnera la mise en œuvre de la vaccination contre le cholera.

 Il a, par ailleurs, tenu à préciser que la vaccination contre cette maladie des mains sales ne doit pas être prise de façon isolée mais plutôt elle doit être intégrée  dans un paquet  d’interventions qui visent l’amélioration de tous les facteurs contribuant au péril du manque d’hygiène ainsi qu’à l’inadéquation des outils de surveillance  épidémiologiques, de prévention ou de prise en charge médicale

De son coté, le  représentant de l’OMS en RDC, le Dr Joseph Caboré, qui reconnaît que le cholera demeure un problème de santé publique dans le monde car il touche près de trois à cinq millions de personnes, rassure les participants de la détermination des partenaires à  appuyer les pays africains pour alléger le fardeau dû à cette maladie.

aline nzuzi