Santé : les États-Unis soutiennent la RDC dans la lutte contre la poliomyélite

 C’est une bonne nouvelle certes. Mais il faut renforcer la surveillance pour que ces efforts ne soient pas annihilés  par une réintroduction de la maladie comme c’était le cas en 2006.  C’est dans ce cadre que l’ambassadeur des États-Unis, James Swan, reçu par le ministre de la Santé publique, a expliqué que la lutte contre la poliomyélite  préoccupe les États-Unis qui se disent prêts à soutenir la RDC à  renforcer la vigilance contre cette maladie parce que quelques cas ont été signalés dans d’autres pays environnants.

Je voulais, explique l’ambassadeur James Swan,  échanger avec le ministre de la Santé publique sur quelques dossiers importants dans le secteur de la santé parmi lesquels l’importance de continuer à être vigilant contre le risque du retour du polio-virus sauvage parce qu’il y avait malheureusement quelques  cas récents dans d’autres pays de la région.

« Le Congo a bien réussi à maîtriser ce virus depuis deux ans, nous espérons bien qu’on va continuer à travailler ensemble afin d’assurer que le virus ne rentre plus en RDC »,  souligne-t-il avant d’ajouter que dans la coopération bilatérale  entre la RDC et les États-Unis, le secteur de la santé est le plus important.

 Maladie très contagieuse provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et peut entraîner une paralysie totale en quelques heures, la poliomyélite touche plus les enfants de moins de 5 ans. Elle se manifeste par la fièvre, l’asthénie, les céphalées, les vomissements, la raideur de la nuque et les douleurs dans les membres. Il n’existe pas de traitement curatif contre la poliomyélite. La vaccination demeure la seule solution pour prévenir cette maladie. Administré à plusieurs reprises, le vaccin antipoliomyélitique confère à l’enfant une protection à vie.