Santé : l’ONG Génération Vision Santé Plus communique sur les techniques de base en analyses biomédicales

Lundi 5 Mai 2014 - 16:30

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Une journée technique axée sur les prélèvements des examens de laboratoire a été organisée, le 3 mai à l’hôpital de base de Bacongo, à l’intention des auxiliaires biomédicaux

L'association humanitaire visait lors de cette journée, à faire connaître, entre autres, les différents prélèvements dont les laborantins sont en droit de rendre les résultats dans les normes.

Dans un long exposé présenté devant un large auditoire, l’orateur principal, le président de l’ONG Génération Vision Santé Plus, Fidèle Mambouené, a présenté schématiquement quelques moyens techniques qui existent et que le laborantin pourrait utiliser demain dans la réalisation des examens. Des moyens qui vont non seulement améliorer la qualité des résultats, mais vont aussi contraindre les exécutants à s’entourer de précaution.

Par exemple, une goutte épaisse doit être rendue dans les normes. Quand c’est négatif, il faut que ça soit négatif. Quand c’est positif, il faut préciser positif. La grande recommandation est : la goutte épaisse doit se faire au niveau des capillaires, non pas sur la grande circulation. De même, dans le prélèvement vaginal, il faut que le laborantin dise, s’il y a une infection ou pas. Au lieu de donner des résultats ni chaud, ni froid, comme on dit l’à peu près. Il y a des conditions : la femme ne doit pas faire de bain intime ni avoir de rapport sexuel avant cet examen. Les deux endroits pour prélever sont : vaginal et endocervical.

Concernant le prélèvement d’urine, ce qu’il faut faire : prendre le savon, nettoyer son vagin, sa vulve, les petites lèvres et les grosses lèvres, les sécher avec du papier hygiénique, ensuite uriner ; ne pas prendre le premier jet, prendre au milieu. Chez l’enfant, utiliser une poche urinaire (…).

Ainsi, sur l’utilisation des tubes de prélèvement, la numérisation doit être prélevée dans un tube violet, une glycémie dans un tube à bouchon rouge, etc. Il faut communiquer aux malades de ne pas trop remuer les tubes, cela perturbe les résultats. « L’État doit faire des efforts pour mettre à la disposition des laboratoires des tubes vaquitainer et des aiguilles vaquitainer, parce que lorsque le prélèvement est mal effectué, les résultats aussi sont erronés. Un bon prélèvement = bon diagnostic = bon traitement. Un mauvais prélèvement = résultat erroné = mauvais traitement. Voilà le cycle qu’il faudra respecter », a recommandé Fidèle Mambouene.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Les participants