Santé maternelle : 982 femmes par sage-femme au Congo

Samedi 22 Novembre 2014 - 9:03

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La représentante du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) au Congo, Barbara Laurenceau a donné ces statistiques, le 21 novembre, à l’occasion du lancement du rapport de la pratique de la sage-femme intitulé «Sur la voie de l’universalité, de droit de la femme et la santé ».

C’était au cours de la réunion de vulgarisation du rapport pays sur la pratique de la sage-femme couplée à la commémoration de la journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. La cérémonie était patronnée par le représentant du directeur de cabinet du ministère de la Santé et de la population, Florent Balandamio.

Cette journée consistait à en un plaidoyer auprès des acteurs de santé pour arriver à l’accessibilité, l’acceptabilité et à la qualité de techniques d’usage ainsi qu'au partage des données exactes sur les techniques de sage-femme. Le rapport fait suite à l’enquête basée sur un questionnaire et le rapport de l’atelier consultatif  dans soixante-treize pays à bas revenu et à revenu intermédiaire. Parmi ces pays, le Brésil, la Corée du Nord et le Pérou possèdent un personnel compétent.

« Le Congo a une formidable opportunité, car le ratio femme en âge de procréer par sage-femme est de 982 alors que le ratio recommandé par les normes de l’Organisation mondiale de la santé est d’une sage-femme pour 5000 femmes. Le Congo dispose cinq fois plus de sages- femmes que la norme de base, ce qui constitue une force majeure pour la lutte contre la mortalité maternelle», a indiqué la représente du Fnuap.

Pour certains cadres ministère de la Santé, tels que Mampassi et Yolande Voumbo Matoumona, le Congo a enregistré 426 décès de mortalité néonatale sur 1.000 naissances et 32 décès sur 1.000 vivants. En termes de personnel compétent, le Congo doit encore doubler d’efforts en comparaison du Gabon qui a atteint 80%. Leurs communications avaient porté respectivement sur le droit de la femme à la santé, l’état de la législation sanitaire au Congo et la lutte contre la mortalité néonatale.

Au terme de la réunion, l’ambassadrice de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et infantile en Afrique (Carmma), Philomène Fouty Soungou, n’a pas caché sa satisfaction: « Ce rapport sert de preuves à toutes les accusations vers les sages-femmes. Il permettra à ces dernières d’améliorer leurs prestations tout en mettant en application les décisions politiques en vue de réduire la mortalité de la mère et de l’enfant. En tant qu’ambassadrice de la Carmma, je compte sensibiliser les sages-femmes avec les responsables de la santé afin d’appliquer les décisions du gouvernement pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie».   

 

  

Lydie Gisèle Oko