Santé maternelle et infantile : la Suède alloue 12,2 millions de dollars américains à l’Unicef

Jeudi 16 Août 2018 - 13:15

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L'appui financier suédois est destiné aux programmes Santé et protection de l’enfant menés par l'agence onsusienne en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre d'un nouvel accord de partenariat signé  à Kinshasa. 

Les nouveau-nés, les enfants, les adolescents et les mères pourront, grâce au nouveau financement, bénéficier d’un appui dans le domaine de la santé pour réduire les maladies et prévenir les décès. Ce fonds contribuera également à améliorer la couverture vaccinale de certaines maladies évitables ainsi que les interventions à haut impact en faveur des adolescents, des nouveau-nés, des enfants et des femmes enceintes. Il permettra aussi d'améliorer les mécanismes de suivi communautaire dans les villages et prévoit aussi un appui aux enfants sortis des groupes armés pour permettre à des milliers d’entre eux d’obtenir une aide d’urgence, de retourner à l’école ou d’apprendre une profession leur permettant de retrouver leur place dans la famille et la société.

Le représentant adjoint de l’Unicef en RDC, le Dr Tajudeen Oyewale, a  indiqué que le soutien de la Suède les « aidera à accorder la priorité à la fourniture de médicaments vitaux et d’équipements nécessaires à un bon départ dans la vie à chaque mère et à chaque nouveau-né » .

Pour sa part, la chargée d’affaire à l’ambassade de Suède, Helen Holm, a souligné  que ce partenariat avec l’Unicef permettra aux adolescents, aux mères et aux familles d'exiger et de recevoir des soins de qualité et va aussi donner la  possibilité de soutenir les enfants touchés par des conflits armés ou autre type d’abus.  

Le nouvel accord de partenariat entre la Suède et l’Unicef couvre la période 2018-2019 et prévoit, en outre, d’assurer la protection des enfants, spécifiquement les plus vulnérables et les plus exclus contre les diverses formes de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence, surtout en situation d’urgence.  

 Notons que la RDC est parmi les pays ayant un taux de mortalité néonatale très élevé. Un nouveau-né sur trente-cinq dans le pays meurt avant l’âge d’un mois, soit quatre-vingt-seize mille nouveau-nés par an. Bien que la RDC ait fait des progrès considérables en matière de réduction du taux de mortalité infanto- juvénile, qui est passé de cent quarante-huit pour mille naissances vivantes en 2007 à cent quatre en 2017, elle compte parmi les quatre pays au monde ayant le plus grand nombre de décès néonatals. Cette situation est aggravée par les conflits et les crises qui empêchent les femmes enceintes de bénéficier des soins de santé appropriés avant, pendant et après l’accouchement.

Blandine Lusimana

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