Santé : ouverture d’un double atelier sur la vaccination

Lundi 7 Avril 2014 - 17:46

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L'activité se tient dans la salle polyvalente de l’OMS du 07 au 12 avril  sur la revue des pairs des rapports conjoints gouvernement- OMS-Unicef et la revue par les pairs des rapports de situation  annuels.

Les représentants des ministères de la Santé de dix pays  de l’Afrique centrale, qui prennent part à ces deux ateliers, vont  analyser des documents du rapport conjoint du ministère de la Santé publique-OMS-Unicef et des rapports annuels de situation à Gavi, analyser la cohérence  entre les données dans les différents documents pour éviter les contradictions internes, identifier les forces et faiblesses des rapports de situation annuels, proposer des améliorations à apporter aux documents et enfin intégrer les commentaires formulés par les pairs pendant l’atelier. Cela dans l'objectif d’améliorer le contenu et la qualité des rapports.

Parlant au nom de l’interagence, le représentant de l’OMS en RDC, le Dr Joseph Caboré, indique que la revue des rapports conjoints  qui se tient du 07 au 9 avril permettra à tous les pays d’échanger pour améliorer la qualité des rapports et de les transmettre à l’OMS et l’Unicef dans les délais requis.  La revue par les pairs des rapports de situation annuels prévue du 9 au 12 avril permettra aux pays éligibles à Gavi de pouvoir améliorer la qualité des documents de soumission pour l’obtention des financements relatifs à l’introduction des vaccins sous utilisés et nouveaux.

Dans les pays en développement, le taux de vaccination demeure faible. « Un enfant né dans un pays en développement, à treize fois de plus de risque de mourir dans ses cinq premières années que celui qui est né dans un pays industrialisé et parmi les causes de mortalité infantile se trouvent les maladies évitables par la vaccination dont la rougeole.  La RDC, selon l’enquête MICS 2010, occupe la 3e place par rapport à la mortalité infantile au monde avec 465 000 enfants de moins de 5 ans qui décèdent chaque année ». Pour le ministre de la Santé publique, il est possible de changer cette situation si seulement si les pays offrent aux populations un large éventail de vaccins et que la vaccination soit couplée à d’autres interventions nécessaires dans la lutte contre la maladie. En sus de cela, il faut un engagement  sans faille des cadres politico-administratifs à tous les échelons, la participation  des parents et des communautés de base ainsi que la conscientisation des prestataires de pays concernés.

Aline Nzuzi