Santé publique : la politique nationale et son plan de développement validés

Lundi 24 Septembre 2018 - 14:00

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Le document est un outil de pilotage du système sanitaire dont les orientations stratégiques visent à atteindre les objectifs de développement durable en la matière, à travers notamment la couverture universelle, le renforcement des soins primaires et des districts sanitaires…

Les experts en santé publique, avec l’appui des partenaires dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont réajusté et mis à jour la revue du secteur de santé, la politique nationale dans le domaine ainsi que le plan national de développement sanitaire 2018-2022. L’atelier de validation de ces documents s’est tenu, le 22 septembre, à Brazzaville. Le Premier ministre, Clément Mouamba, a ouvert les travaux.

Les documents de pilotage validés permettront la résolution méthodique de multiples problèmes qui minent le secteur de la santé au Congo. Les conclusions de la revue évoquent plusieurs problèmes: la faible disponibilité des médicaments essentiels et génériques; la faible qualité des données sanitaires; la menace des épidémies pour lesquelles la surveillance et la riposte doivent être de plus en plus renforcées… « Cette réalité ne doit pas occulter les progrès notables et significatifs enregistrés », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, évoquant l’allongement de l’espérance de vie de 51 à 61 ans en dix ans, la réduction de plus de la moitié de la mortalité infantile et maternelle. En dehors de la disponibilité des vaccins qui améliore, selon la ministre, la couverture vaccinale nationale.  

« On peut se réjouir du résultat obtenu », a déclaré la représentante de l’OMS, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, faisant allusion à la validation de ces documents de pilotage. « Quelles que soient la perfection et la pertinence du contenu de notre politique et plan, ils resteront des documents et serviront à très peu de choses, si les ressources pour leur mise en œuvre ne sont pas garanties », a-t-elle souligné. Les faibles performances des services de santé, résultant de la faiblesse de la gouvernance des districts sanitaires, constituent un frein à l’accès équitable aux soins de santé de qualité à l’ensemble de la population, selon elle. Toutes ces faiblesses sont prises en compte dans les documents validés pour apporter des solutions adéquates.

La représentante de l’OMS a réitéré le ferme engagement de tous les partenaires, particulièrement des agences du système des Nations unies, d’accompagner le gouvernement congolais dans les efforts qu’elle a qualifiés de louables pour une population saine.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les membres du gouvernement et les partenaires suivant les exposés des experts

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