Santé publique : la société civile plaide pour l’augmentation des ressources financières

Jeudi 9 Mai 2019 - 14:00

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Des organisations non gouvernementales (ONG), en partenariat avec le Comité de coordination nationale (CCN)  du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose ont sollicité, le 7 mai à Brazzaville, plus de financements afin de continuer à lutter contre ces trois pathologies.

La plaidoirie des deux parties figure parmi les recommandations prises à l’issue de l’atelier de renforcement de partenariat entre le CCN et les ONG afin d’assurer leur meilleure appropriation des subventions du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, le VIH/ sida et la tuberculose.

 Les objectifs ont été le renforcement du partenariat entre le CCN et la société civile; la clarification des attentes du CCN vis-à-vis d'elle, dans le processus de prise de décision et dans le plaidoyer à l’attention des partenaires et du gouvernement; l’organisation de la société civile sur les financements du Fonds mondial; l'identification des actions à mener pour une meilleure implication de la société dans les activités financées par le Fonds mondial au Congo.

En effet, le CCN, financé par le Fonds mondial, est un cadre national de partenariat et de concertation dont l’objet est de coordonner l’élaboration des propositions à soumettre à ce fonds et d’en suivre la mise en œuvre.

L’atelier a été dirigé par le président du comité, Benjamin Atipo, qui a expliqué l’implication des organisations de la société civile dans toutes les actions du Fonds mondial, créé en 2002, pour plaider l’augmentation des ressources allouées à la lutte contre le VIH et le sida. 

A travers des communications faites à cette occasion, notamment sur des thèmes tels « le Fonds mondial : buts, objectifs, partenariats et contributions »; « Le CCN : statut, organisation, composition, attributions, ressources, partenariat » ainsi que  « Le rôle de la société civile dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets Fonds mondial au Congo », les participants ont pu être édifiés sur les missions du CCN et l'implication de la société civile.  

Des discussions avec le consultant international expertise France, Mohamed Oubnichou, et la coordonnatrice des opérations Croix-Rouge française, Luciana Ceretti,  ont été un plus pour les participants à l'atelier.   

Mohamed Oubnichou les a invités à faire également les plaidoiries pour la maladie du paludisme qui occasionne plusieurs décès en Afrique en vue de son éradication.

Luciana Ceretti a, pour sa part, assuré que la Croix-Rouge française n’est qu’un simple gestionnaire des fonds de ce projet et n’a pas la mission d’imposer sa loi au CNN . « Le système sanitaire congolais est affaibli et nous devons travailler avec ce système auquel l'on ne donne pas assez des fonds pour lutter contre ces maladies. C’est un travail conjoint pour améliorer la gestion de cette subvention afin qu’à partir de 2021, le Congo bénéficie des subventions conséquentes », a-t-elle dit.   

  Des recommandations

A l’issue de cet atelier, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment sur l’aide aux associations afin qu'elles s’imprègnent des mécanismes du Fonds mondial et de la vie associative qui se traduira par l’organisation des ateliers de formation. Il a été également recommandé, entre autres, l’évaluation de l’implication des organisations de la société civile dans le fonctionnement du CCN et dans la mise en œuvre et la gestion des subventions; le renforcement de la collaboration avec toutes les associations qui mettent en œuvre les activités de lutte contre ces trois maladies ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles et techniques de la société civile dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation de projets et bien d’autres.

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les membres du CCN et de la société civile en atelier / Adiac

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