Santé publique : la société congolaise de pathologie verra bientôt le jour

La création de la société congolaise de pathologie a été annoncée à l’issue des travaux du séminaire atelier d’immuno histochimie qui s’est clôturé, à Brazzaville, le 28 octobre. « La société congolaise de pathologie va promouvoir la discipline médicale d’anatomie cytologie pathologique. Elle s’occupera de la formation pratique pour une amélioration de la prise en charge des malades atteints du cancer », a expliqué le président du comité médico-technique du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le Pr Jean Félix Peko. Les premières journées scientifiques de cette structure savante sont prévues juste après sa mise en place dans la capitale.

Il n’est plus à démontrer que le cancer est un grand problème de santé publique dans le pays. Plus de cent femmes meurent chaque année du cancer du col de l’utérus et celui du sein sur toute l’étendue du territoire national.  Et, 80% de personnes malades de cancer en meurent par an. Le taux de mortalité y relatif, à en croire les sachants, est dû en partie aux difficultés de prise en charge. La création de la société congolaise de pathologie, qui aura pour objectif de contribuer, entre autres, à la prise en charge de la maladie, est donc une initiative salutaire. Encore faudrait-il  que la population le constate sur le terrain lorsqu’elle sera mise en place.

Par ailleurs, plusieurs autres initiatives sont prises par les pouvoirs publics, les associations de la société civile et les partenaires du Congo dans le cadre de la lutte contre le cancer, la deuxième cause de mortalité au monde. Le gouvernement a déjà élaboré le projet portant création du Plan national de lutte contre la maladie. Les éditions d’"Octobre rose" visant à sensibiliser en masse la population à l’importance du dépistage précoce se multiplient avec la participation massive des associations alliées à la cause.