Santé publique : le CHU de Brazzaville doté d’une unité de soins intensifs cardiologiques

Mercredi 16 Août 2017 - 17:30

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Installée au 3e niveau du bâtiment à cinq étages du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, la structure inaugurée le 14 août par la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, est la première du genre au Congo

Une bonne nouvelle pour les malades présentant des pathologies cardiovasculaires aiguës au Congo. En effet, le pays vient de se doter d’une Unité de soins intensifs cardiologiques (USIC) qui permettra, entre autres, la mise en condition et la prise en charge effective des patients souffrant des pathologies telles que l’insuffisance cardiaque aiguë, le trouble du rythme cardiaque grave, l’embolie pulmonaire, l’infarctus du myocarde, le choc cardiogénique.

Présentant les caractéristiques de cette unité, la cheffe de service de cardiologie et médecine interne au CHU de Brazzaville, le Pr Suzy Gisèle Kimbally Kaky, a justifié l’emplacement de cette structure à l’autre bout du service par une meilleure quiétude des malades. Selon elle, l’unité compte quatre lits de réanimation équipés d’un moniteur multiparamétrique chacun, d’un concentrateur d’oxygène, d’un aspirateur. Les autres équipements étant un défibrillateur prêt à l’emploi, l’électrocardiographe à trois pistes ; des paravents pour assurer l’intimité des malades, un chariot de soins, une armoire mobile pour rangement des dossiers de malades, deux escabeaux, deux fauteuils roulants, une civière.

« Mettre à disposition des ressources humaines complémentaires »

Suzy Gisèle Kimbally Kaky a, par ailleurs, rappelé que la durée moyenne de séjour à l’USIC varie entre quatre et cinq jours. Dans le cadre de la poursuite de la surveillance clinique, la salle mitoyenne de l’USIC comptant six lits, sera, a-t-elle indiqué, réservée aux malades ayant passé la phase aiguë. « Cependant, le fonctionnement de cette USIC ne sera effectif qu’après la mise à disposition des ressources humaines complémentaires dont des paramédicaux. Ainsi, ces agents seront au préalable soumis à une formation de sept à dix jours », a conclu, la cheffe de service de cardiologie et médecine interne.

Accompagnée de la représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Tidiane Binta Diallo, et du représentant de l’Unicef, Aloys Kamuragiye, la ministre de la Santé et de la population s’est félicitée de cette initiative des médecins et spécialistes congolais. Selon elle qui a procédé à la coupure du ruban symbolique avant de visiter les différents compartiments de l’USIC, cette innovation pourrait être la première en Afrique centrale.« C’est une innovation importante dans notre pays. Dorénavant, nous avons au CHU une unité de soins intensifs cardiologiques. C’est un grand pas, c’est-à-dire que vous allez avoir un service ouvert 24h/24. Ce n’est donc pas à négliger », s’est-elle réjouie.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

La ministre Jacqueline Lydia Mikolo coupant le ruban symbolique ; une vue interne de l’USIC ; crédit photo Adiac

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