Santé publique : les défis de la valorisation des diplômés en sciences de la santé

Samedi 11 Février 2017 - 18:00

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Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, le professeur Donatien Mounkassa, a pris le 11 février, au nom de la ministre de tutelle l’engagement de valoriser les diplômés en science de la santé lors de la rencontre avec les spécialistes en santé publique à Brazzaville

Donatien Mounkassa a expliqué que cet engagement se traduit par une stratégie à la fois politique et technique pour les formations sanitaires publiques et privées afin qu’elles puissent afficher les performances à la hauteur des standards internationaux.

Selon lui, cette rencontre est la première du genre au Congo entre la Faculté des sciences et de la santé et le ministère de la Santé et de la population. Elle permet de discuter sur des questions qui concernent cette spécialité et d'échanger sur le champ éducationnel de la santé publique dont le cycle doctoral a été ouvert cette année à Brazzaville.

Le directeur de cabinet a indiqué : « La rencontre des diplômés en santé publique est très significative car les générations entières ont souffert parce que la voie vers l’école doctorale a été fermée depuis 1979. Cette année, l’école est ouverte au Centre inter-Etats d’enseignement supérieur en santé publique d’Afrique centrale (Ciespac) avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires ».

La représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo a indiqué que l’organisation a défini la santé publique comme l’ensemble des efforts consentis par des institutions et les pays dans une société pour améliorer ; promouvoir ; protéger et restaurer la santé de la population grâce à une action collective.

La santé publique se distingue de la médecine clinique par le fait qu’elle met plus d’accent sur le traitement préventif que sur le traitement curatif et développe une approche collective de résolution des problèmes de santé. La santé publique prédit et empêche l’apparition de la maladie, a-t-elle expliqué.

Fatoumata Binta Tidiane Diallo poursuit que la santé publique est beaucoup plus efficiente et efficace car elle permet de sauver les ressources afin de permettre le développement harmonieux de toute la communauté.

Abordant la question de l’utilisation des spécialistes, la représentante de l’OMS a souligné qu’un véritable engagement est nécessaire dans la maîtrise de l’effectif de ces cadres en santé publique.  Il s’agit de les identifier en fonction des besoins épidémiologiques ; nutritionnels et de l’économie de la santé.  

Un autre temps fort de la rencontre a été celui des communications données par plusieurs orateurs sur différents thèmes. Le directeur de cabinet, Donatien Mounkassa a souligné dans sa communication que la stratégie du ministère est de redéfinir les districts sanitaires en utilisant la stratégie de contractualisation. Selon lui, cette contractualisation est fondée sur la compétence et les résultats des diplômés en santé publique de toutes promotions confondues. Il a, en outre, assuré que la ministre de tutelle est engagée pour la promotion de cette spécialité dans tous les départements.

Les interrogations ont été sur le recrutement de ces spécialistes à la Fonction publique, qui implique également les ministères de la Santé et de la population et des Finances ; le cadre de concertation multisectoriel ; la gestion des ressources humaines et bien d’autres.    

Notons que la rencontre des diplômés en santé publique a été clôturée par le Dr Lambert Kitembo.  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les spécialistes en santé publique attentifs à l'allocution du directeur de cabinet (adiac)

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