Santé publique : l’OMS Afrique poursuit son engagement à soutenir le Congo

Mercredi 10 Avril 2019 - 13:00

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Le soutien apporté concerne la plaidoirie et les contributions auprès du gouvernement afin que les autorités se rendent de plus en plus compte des besoins émergents du pays.  

L’assurance a été donnée par le représentant résident du bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, le Dr Lucien Manga, dans sa communication, le 8 avril, à Brazzaville.

Cette communication s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle sur le thème «Couverture santé universelle : équité et solidarité ».

Le programme de coopération signé entre le bureau de l’OMS et le gouvernement congolais, a expliqué l’orateur, s’exécute sur un certain nombre d’instruments dont le document de coopération stratégique et le plan de coopération biannuel.

 Le Dr Lucien Manga a indiqué que le Congo a adopté un nouveau programme national sanitaire pour la période 2018 à 2022. À cet effet, le travail est en train de se faire afin de spécifier la contribution de l’OMS pour sa mise en œuvre. « Le document a des priorités qui correspondent à ce qui a été défini dans le cadre du système d’alerte précoce, de renforcement du système de santé avec quelques innovations des districts sanitaires, la santé maternelle et infantile, la lutte contre la réduction de la mortalité maternelle et infantile ainsi que la vaccination », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’organisation apportera sa contribution sur l’élaboration des outils qui permettront au gouvernement d’exécuter les actions définies. Elle proposera également des formations sanitaires visant en toute circonstance de maîtriser les formations épidémiologiques ainsi que son accompagnement aux autorités dans la prise de décisions nécessaires à riposter éventuellement à des situations d’épidémies.  « L’OMS fait beaucoup de plaidoyer afin que le gouvernement se rende de plus en plus compte des besoins émergents du pays. Elle a travaillé avec le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la réduction de la mortalité maternelle et infantile pour renforcer cette viabilisation des districts sanitaires », a indiqué le Dr Lucien Manga.

De son côté, le gestionnaire du programme sur la préparation des pays aux urgences sanitaires et le Règlement sanitaire international (RSI), le Dr Ali Ahamed Yahaya, a renchéri que toutes leurs activités contribuent à la mise en place de la couverture sanitaire universelle avant de mettre en exergue leur contribution dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle.

D'après lui, plus de cent cinquante événements de santé publique par année ont des impacts sociaux-économiques négatifs. Le RSI permet de renforcer les capacités des pays en matière de prévention, de détection et de réponse dont toutes ces actions ont un lien direct avec la couverture sanitaire universelle.   

Une synergie pour le bien-être de la population

Le programme appuie les pays à mettre en œuvre le mécanisme fonctionnel et les structures de coordination pour la gestion des épidémies, en mettant en place une équipe multidisciplinaire et multisectorielle à tous les niveaux pour une investigation et la riposte. Parmi ces mécanismes figurent aussi la mise en place des structures sanitaires adéquates y compris le réseau de laboratoire avec le personnel qualifié dans toutes les activités avant, pendant et après l’épidémie, en impliquant l’engagement des communautés à travers la mise à l’échelle de stratégie intégrée de la maladie.

 Le renforcement de la couverture sanitaire universelle et l’amélioration de la sécurité sanitaire constituent une synergie pour le bien-être de la population. « Elle va booster les fonctions du cycle de gestion des urgences, à savoir la prévention, la préparation, la détection et réponse à travers la mise en œuvre progressive de la gamme complète des services de santé essentiels de qualité qui contribuera à une meilleure riposte », a-t-il dit.  

Interrogé sur l’impact de la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle au Congo, le Dr Jean-Marie Garou a indiqué que la couverture sanitaire vise à garantir les services de santé de qualité en tout temps, en tout lieu et à tout individu qui en a besoin sans que cela n’engendre des dépenses catastrophiques pour l’individu ou pour le ménage dont il est issu.

L’OMS fait le plaidoyer auprès des plus hautes autorités nationales de ses Etats membres afin qu’elles s’engagent pour la couverture sanitaire universelle et qu’elles accélèrent la mise en œuvre des interventions qui vont amener le pays vers cette couverture. Elle apporte également des fonds catalytiques pour commencer les interventions au niveau des pays, en faisant la promotion des nouveaux modèles de partenariat innovant et celle du partenariat public-privé pour la santé et bien d’autres interventions.   

Ces Etats membres bénéficient du soutien de l’organisation en mettant en place des systèmes de redevabilité et de transparence. L'OMS contribue aussi à la production des données épidémiologiques, au suivi et évaluation des programmes nationaux mis en œuvre par approche multisectorielle.  

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les experts de l'OMS suivant les communications / Adiac

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