Santé publique : un laboratoire de toxicologie pour la qualité sanitaire des aliments

Mardi 3 Septembre 2013 - 14:10

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Les participants à l’atelier de validation de la stratégie nationale pour le renforcement des capacités phytosanitaires ont recommandé la création d’un laboratoire de toxicologie, spécialisé dans l’analyse des résidus des produits phytosanitaires dans les denrées alimentaires

Au regard des dégâts occasionnés sur les cultures et les denrées stockées par divers organismes, la création d’un tel laboratoire permettra la protection efficace des cultures et la préservation de la qualité sanitaire des aliments. Au terme des travaux, les participants ont également recommandé la transformation du service de protection des végétaux en direction de la protection des végétaux, et la formalisation de l’Organisation nationale de la protection des végétaux (ONPV), une structure interministérielle, par un texte juridique.

Cet atelier tenu dans le but de contribuer à l’augmentation et à la compétitivité de la production agricole nationale, s’est inscrit dans le cadre du projet TCP/RAF/3312 intitulé « Appui au renforcement des capacités phytosanitaires dans les pays membres de la CEEAC et de la Cémac ».

Justifiant l’organisation de l’atelier, dans son discours d’ouverture, le conseiller à l’élevage du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Léon Tati, a signifié que « les systèmes de protection phytosanitaire mis en place par les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) présentent de nombreuses faiblesses tant sur le plan réglementaire que sur le plan institutionnel »Léon Tati a invité les participants à proposer des « solutions qui faillent, pour que les capacités phytosanitaires sur l’ensemble du territoire national puissent le sortir de son état actuel ».

Le représentant de la FAO à l’atelier, Dieudonné Koguiyagda, a quant à lui traduit l’engagement de son institution à poursuivre son appui pour la mise en place de cette stratégie nationale, dont les documents ont été validés par les différents experts ayant pris part à l'atelier. En outre, une proposition de législation phytosanitaire visant à offrir un cadre légal actualisé conforme aux normes et textes de la Convention internationale de la protection des végétaux (CIPV), a été présentée lors de ces assises.

Les innovations de cet avant-projet sont, entre autres, la participation de toutes les parties prenantes dans la protection phytosanitaire, et l’amélioration du statut des agents de l’ONPV.

Fortuné Ibara