Santé : renforcement des capacités du personnel de santé sur la prise en charge psychosociale des PVVIH

Mercredi 24 Août 2016 - 20:00

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Pendant trois jours à partir de ce mercredi 24 août, quinze agents communautaires et dix-huit agents de santé évoluant à l’hôpital de base de Makélékélé, CSI Bissita, CMS Mayangui, CSI Moukondo, CSI Jeanne Vialle, hôpital sino-congolaise (Kinsoundi-Inzouli), participent à un atelier afin de se familiariser à l’application des règles et principes sur les techniques d’un accompagnement psychosocial aux femmes enceintes séropositives et leurs partenaires ; aux hommes en âge de procréer dépistés séropositifs.

« Différentes activités seront menées : counseling à l’hôpital et dans les Centres de santé intégrés (CSI), groupe de parole ; visites à domicile. La prise en charge psychosociale des PVVIH fait partie de la prise en charge globale. Elle reste nécessaire pour améliorer la qualité de vie », a déclaré, lors de son allocution d’ouverture, la coordonnatrice du projet d’appui à la réponse communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant au Congo, directrice de l’Association Azur Développement, Blandine Louzolo.

Intervenant à son tour, le délégué représentant le Directeur Pays de l’Onusida, François Moubari, a signifié que la prise en charge psychosociale renforce l’adhésion aux soins, concourt à la prévention de l’inobservance, des échecs thérapeutiques, et diminue le nombre de perdus de vues. Non seulement elle réduit les risques d’isolement et d’exclusion sociale mais elle participe à rendre les malades acteurs de leur parcours de soins en leur offrant de l’information ciblée. « Ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l’infection par le VIH et le décès. Il peut favoriser également une meilleure intégration dans la société », a-t-il poursuivi.

« La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA est un facteur indispensable pour l’amélioration de leur état de santé. Les besoins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ne se limitent pas à l’accès aux médicaments et aux soins médicaux. Ils ont besoin, entre autres, d’un soutien psychologique, social et spirituel. L’atelier de formation qui s’ouvre ce jour, est à cet égard primordial pour démultiplier le potentiel humain disponible dans les services de soins et en communauté », a renchéri François Moubari.

Signalons qu’au cours de cette session, les associations vont apporter des informations aux femmes enceintes séropositives sur leur alimentation et l’allaitement exclusif au sein. 

En rappel : l’Association Azur Développement en Consortium avec huit associations des PVVIH et de lutte contre le VIH a bénéficié d’un projet d'« Appui à la réponse communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant », avec le soutien de Positive Action Community Fund (PACF).

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier

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