Sécurité de la population : la DDC interpelle les pouvoirs publics

Samedi 11 Avril 2015 - 13:00

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Dans un entretien exclusif qu’il a accordé au journal « Les Dépêches de Brazzaville » le 10 avril à Brazzaville, le président de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC),  Armand Mpourou, a déploré l’insécurité qui semble menacer la population congolaise au regard  de certains faits constatés dans la capitale et  sur l’ensemble du territoire.

En dehors  du débat politique qui occupe aujourd’hui le devant de la scène et qui est en train, d’après  Armand Mpourou, d’aliéner les Congolais, le gouvernement ne prend pas en considération les vrais problèmes des Congolais liés à sa sécurité.

Dans son intervention, le président de la DDC s’en est d’abord  pris  aux comités de vigilance qui s’installent  dans les quartiers et dont l'objectif est de recueillir des informations et même de déceler ceux qui sont pour ou contre le changement de la Constitution. Ce qui est,  selon lui, un danger pour la population. « Ces comités de vigilance sont comme des milices. Voilà pourquoi nous demandons au gouvernement qui a une police, une gendarmerie et des services de sécurités adéquats d’assurer la sécurité de la population »,  a-t-il déclaré. Armand Mpourou a  également dit avoir soutenu la position de la Caresco qui a aussi demandé  au gouvernement de dissoudre tous ces comités de vigilance et de donner ces missions à la Police nationale.

Toujours au plan sécuritaire, la DDC constate que  le gouvernement ne communique pas assez sur ce qui se passe au niveau de nos frontières. ce qui crée des interprétations diverses et même la confusion au niveau des populations.

Pour cette formation politique,  le gouvernement devait informer les Congolais sur ce qui se passe à l’île Mbamou qui serait occupée par les étrangers, dans la cuvette-ouest, vers le Gabon, à l’Iranga, à Mindouli, à Makabana, à Kimongo, etc. « Le Parlement devait interpeller le gouvernement sur toutes ces questions cruciales qui relèvent de la sécurité des Congolais », a renchéri le président de la DDC. Ce dernier  a également dénoncé la construction, dans notre pays, des universités arabes où l’on enseigne le radicalisme et d’autres idéologies dangereuses pour la sécurité des Congolais.

Enfin, sur la question du transport en commun, qui est aussi source d’insécurité des Congolais, Armand Mpourou  a déploré le désordre que l’on constate à ce niveau avec notamment le phénomène des demi-terrains. Il a, à cet effet, demandé au gouvernement de prendre des mesures nécessaires afin de mettre un terme à cela.

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Armand Mpourou lors de l'entretien