Sécurité : des patrouilles pédestres réclamées aux abords des rails aux heures tardives

Jeudi 3 Janvier 2019 - 20:01

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Les mesures de sécurisation récemment prises par les autorités policières des départements de Pointe-Noire et du Kouilou, conformément à l’opération Hypercut, ont eu un écho encourageant à Pointe-Noire. Mais la population souhaite plus de patrouilles pédestres, aux heures avancées de la nuit, dans les rues non éclairées.

« Les bandits de grand chemin, voleurs et bébés noirs ont comme l’impression que l’opération chenille composée de plusieurs véhicules de police qui circulent sur les grandes avenues ne leur fait pas peur. Ils occupent, aux heures tardives, les abords des rails et des rues non éclairées pour commettre leurs forfaits », s’est plaint un Ponténégrin, vivant au quartier Och .

 La zone dont il est question ici est celle qui va du rond-point Château-d’eau sur les rails jusqu’au virage Baguette d’or en allant vers le Fond Tié-Tié. Cette zone est connue de nombreux Ponténégrins comme une jungle où règne le désordre, surtout de 23 h jusqu’au petit matin. Des jeunes dont l’âge oscille entre 15 et 22 ans font la loi, s’autoproclamant « Armée des rails ». Si par malchance un paisible citoyen la traverse à ces heures-là, il tombe dans leurs mains et se voit soutirer argent, téléphone ou autres biens, avant d'être battu à mort. A peine, une semaine, ils ont commis des vols aux environs de l’arrêt boulangerie Ngok, emportant un écran géant plasma dans un débit de boisson.

Un autre cas est intervenu le 30 décembre dernier, toujours dans la même zone. N’eût été la bravoure des jeunes qui fêtaient la longévité de leur grand parent, un groupe de bébés noirs allait semer du désordre. Bref, cette zone crée chez des Ponténégrins qui y habitent une espèce de peur bleue, surtout quand il est tard.

Rappelons que c’est depuis le 10 décembre dernier que les autorités policières de la ville océane et du Kouilou avaient lancé la grande opération de sécurisation des personnes et de leurs biens dans ces deux départements. Une opération qui allait s’étendre au-delà des moments festifs et qui se subdivisait en trois étapes : l’investigation et la stérilisation concernant l’exhumation des plans de riposte sectoriels, la sécurisation des festivités de fin d’année avec deux moments dominants, enfin, la lutte pérenne et sans pitié contre le banditisme, la délinquance sur la voie publique, ceci avec l’apport sans faille de la population. 

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Des agents de la police de Pointe-Noire et Kouilou lors d'un rassemblement

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