Sécurité intérieure : la DGM/Katanga a un nouveau patron

Lundi 12 Janvier 2015 - 12:57

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président de la République, Joseph Kabila, a nommé le 9 janvier les commissaires provinciaux et les commissaires provinciaux adjoints dans les provinces du Kasaï-Occidental, du Kasaï-Oriental, du Katanga, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale.

Un nouveau directeur provincial vient d’être porté à la tête de la Direction générale de migration (DGM)/Katanga au terme d’une ordonnance présidentielle signée par le chef de l’État. Il s’agit de Mbenza Piutu Omer qui aura la lourde tâche de redynamiser ce secteur de sécurité dont on a longtemps décrié le dysfonctionnement avec, à la clé, la résurgence de l’insécurité. Dans la foulée de la même ordonnance, de nouveaux commissaires provinciaux et les commissaires provinciaux adjoints ont été nommés notamment au Kasaï-Occidental, au Kasaï-Oriental, au Katanga, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et à la Province Orientale sur proposition du gouvernement avec l’aval du Conseil supérieur de la défense.

Ainsi donc, le commissaire divisionnaire adjoint Vumilia Tende Longe Gilbert, le commissaire supérieur principal Tshinyama Itambo Dodo et le commissaire divisionnaire adjoint Galenga Makongo Jean-Bosco ont été nommé respectivement commissaire provincial du Kasaï-Occidental, du Kasaï oriental et du Katanga. En outre, le commissaire divisionnaire adjoint Bazenge Batanuabi Jean-Bernard a été nommé à la tête du commissariat provincial du Maniema tandis que le commissaire provincial adjoint chargé de la police administrative, le commissaire supérieur principal Kasongo Ngoyi Van va désormais gérer le commissariat provincial du Nord-Kivu. Quant à la Province Orientale et celle du Sud-Kivu, elles seront administrées respectivement par les deux nouveaux commissaires provinciaux, en l’occurrence le commissaire supérieur principal Kaumba Fidèle ainsi que le commissaire divisionnaire adjoint Kanakange Jonas.

L’on croit savoir que cette nouvelle mise en place obéit à la nécessité de réorganiser les services de sécurité ainsi que les commissariats de police afin de mieux sécuriser la population congolaise à l’approche des grands enjeux électoraux qui s’annoncent avec sa cohorte de tension sur fond d’agitation sociale.    

Alain Diasso