Sécurité sociale : Firmin Ayessa s’explique devant le Sénat sur les arriérés de pension

Mercredi 22 Novembre 2017 - 17:30

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Le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, qui répondait aux questions des sénateurs, le 21 novembre, lors de la session des questions orales avec débat, a affirmé que le gouvernement s’attelle à régulariser la situation.

Neuf membres du gouvernement sur les quatorze interpellés ont répondu aux préoccupations des sénateurs. Firmin Ayessa a été interrogé sur la situation des pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, qui cumulent à ce jour onze mois d’arriérés de pension.

Dans sa réponse, le vice-Premier ministre, se  disant indigné par ce retard du fait de la crise économique et financière, a indiqué que le gouvernement est bien conscient de la situation, et se bat corps et âme en vue de son dénouement au plus vite possible.

« Pour les fonctionnaires qui ont cotisé pendant toute leur carrière, la pension est un droit inaliénable. Le gouvernement n’a jamais ignoré ce droit fondamental, et s’attelle à trouver des solutions urgentes afin d’apaiser tant soit peu la détresse de nos compatriotes », a-t-il affirmé.

Et d'ajouter: « J’ai eu l’occasion d’échanger avec les représentants des associations des retraités, ils m’ont montré leur disponibilité et esprit d’ouverture. Au regard des engagements que nous avons pris, je voudrais leur dire que le gouvernement n’abdiquera jamais sa responsabilité, ces engagements seront tenus. »

 L’année ne sera pas blanche à l'Université Marien-Ngouabi

Interrogé, pour sa part, sur l’éventualité d'une année blanche à l’Université Marien-Ngouabi, en grève depuis le 1er septembre dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a balayé d’un revers de la main cette hypothèse. « L’idée d’une année blanche à l’Université Marien-Ngouabi est un non-sens, parce que l’année académique 2016-2017 est encore en cours. Il ne reste plus qu’à organiser les sessions de rattrapage pour lancer les inscriptions de nouveaux bacheliers, et organiser les concours d’entrée dans les Ecoles et Instituts », a -t-il lancé.  Il a poursuivi : « Pour que les nouveaux étudiants intègrent l’université, pour que l’Enam fonctionne normalement, il faut que les concours s’organisent, et toutes les dispositions sont déjà prises pour cela ».

Un déficit de 19 000 enseignants à l’enseignement secondaire

Inscrit lui aussi parmi les membres du gouvernement interpellés, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, s’est longuement expliqué sur le déficit « criard » en personnel enseignant, constaté dans des établissements scolaires, majoritairement tenus par des vacataires. A ce propos, le ministre Collinet Makosso a été clair, faisant savoir que depuis plusieurs années, son département n’a plus jamais recruté. Ce qui fait qu’à ce jour, environ 19 000 enseignants manquent sur l’ensemble du territoire national.

Pour combler ce vide, il faut recruter environ 3000 enseignants au lycée, 10 000 au primaire, 1128 au préscolaire et environ 420 au niveau de l’alphabétisation, sans compter ceux du collège. Et pour ce faire, a renchéri le ministre, la responsabilité incombe au ministère des Finances et à celui de la Fonction publique, seuls en mesure de lui définir les quotas.

Les ministres Emile Ouosso, en charge de l’Equipement et de l’entretien routier; Hugues Ngouélondélé, des Sports et de l’éducation physique; Jean Marc Thystère Tchicaya, en charge  des Hydrocarbures ainsi que le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, ont, eux aussi, répondu aux préoccupations des sénateurs sur la gestion de leurs départements respectifs.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le vice-premier ministre, Firmin Ayessa (photo Adiac)

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