Sécurité : vers une stratégie de sécurité pour l’Union du Fleuve Mano

Lundi 1 Juillet 2013 - 6:00

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À l’initiative du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le processus d’une stratégie de sécurité pour l’Union du fleuve Mano a été lancé le 29 juin à Dakar (Sénégal), en présence des ministres ivoirien, guinéen, libérien et sierra-léonais de la Défense

Le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, a indiqué que la stratégie de sécurité de l’Union du fleuve Mano partira de l’existant, soulignant qu’elle « [s’inscrivait] dans la mise en œuvre d’une série de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Il a précisé qu’un comité de pilotage regroupant l’Unowa, la Cédéao et l’Union du fleuve Mano sera mis en place avec comme objectif qu’elle soit opérationnelle au plus tard en fin 2013.

« La stratégie sera une conception globale de sécurité humaine, physique d’abord, et des biens ensuite, pour lutter contre la vulnérabilité sécuritaire dans cette zone », a ajouté Saïd Djinnit.

Pour la secrétaire générale de l’Union du fleuve Mano, Saran Daraba Kaba, « il est fondamental de consolider la paix et la sécurité. La stratégie de sécurité va y aider ». Elle a souligné que l’union concentre 25 % des ressources forestières du monde, regroupe 7 fleuves et renferme plusieurs ressources minières.

Créée le 3 octobre 1973, l’Union du fleuve Mano est un regroupement de quatre pays d’Afrique de l’Ouest (Libéria, Sierra Léone, Guinée, Côte d’Ivoire) à des fins de coopération et d’intégration régionale. Elle a pour objectifs d’accroître les échanges en supprimant les obstacles susceptibles de les freiner ; de créer les conditions favorables au développement des capacités de production des États membres ; et d’assurer une répartition équitable des avantages tirés de la coopération économique.

Noël Ndong