Ségolène Royal et le pape François en syntonie sur l’écologie

Mercredi 19 Octobre 2016 - 18:59

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La ministre de l’Ecologie a conduit une délégation française à une cérémonie de canonisations au Vatican. Elle a pu échanger avec le pape.

Le Vatican a déclaré saints sept nouveaux fidèles, dimanche dernier, au cours d’une messe célébrée par le pape François. Comme de tradition lorsqu’un Français doit être déclaré saint, c’est un ministre qui a conduit la délégation venue de France. « Une » ministre en l’occurrence,  Mme Ségolène Royal qui, comme ministre de l’Environnement, présente plus d’un point d’affinités avec le Souverain pontife, auteur d’une encyclique qualifiée par tous d’écologique : Laudato Si.

La ministre a pu échanger quelques mots avec le pape avant la messe, le remerciant pour son encyclique sur « la sauvegarde de la maison commune », la Terre. Elle a dit au pape que cette encyclique avait eu une grande influence dans la dynamique de l’Accord de Paris sur le climat, en décembre dernier. Ségolène Royal est également la présidente de la Conférence de Paris sur le climat (Cop21), et en charge des relations internationales sur le climat.

On comprend dès lors pourquoi les deux personnages ont pu parler, même si brièvement le même langage sur l’urgence, qu’il y a à sauver la planète du péril de ses gaz nocifs. Ce sera l’objet de la conférence qui s’ouvre le 4 novembre prochain au Maroc. La ministre française a dit à la presse son souhait de voir l’Eglise catholique intervenir auprès des pays à majorité catholique pour que la communauté internationale soit assurée de chances de succès au Maroc, dans un peu plus de deux semaines désormais.

Avant la cérémonie de canonisation de la Place Saint-Pierre dimanche, la ministre avait déjà marqué sa déférence à l’égard du Vatican. Elle avait agrafé les insignes de commandeur de la légion d’honneur sur la poitrine de Mgr Angelo Becciù, le substitut de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, en clair, le N°3 du Vatican. Parmi les sept nouveaux saints proclamés par l’Eglise figuraient deux Français : sœur Elisabeth de la Trinité et frère Salomon Leclercq morts, l’une au début du 20è siècle et l’autre, vers la fin du 18è.

Lucien Mpama

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