Septième art : "Personne ne peut me juger" boucle la semaine du cinéma italien au Congo

Jeudi 18 Octobre 2018 - 19:59

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Le film de Massimiliano Bruno, sorti en 2011, une comédie de quatre-vingt-quize minutes, sera projeté ce 19 octobre à partir de 16h, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville.     

Ouvert le 15 octobre dans le cadre de la XVIIIe semaine de la langue italienne dans le monde, le festival de films italiens qui se tient au CCR de Brazzaville fermera ses portes ce vendredi.

Outre "Personne ne peut me juger" de Massimiliano Bruno, les amoureux du septième art ont suivi, durant la semaine, des films tels "Scialla !" (Stai Sereno)  de Fausto Brizzi sorti en 2013, une comédie de 93 mn ; "Mariages et autres désastres" de Nina Di Majo, sorti en 2013, une comédie de 102 mn; "Folles de moi" de Fausto Brizzi, 2013, une comédie de 93 mn ; "As-tu déjà été sur la lune ?" (Sei mai stata sulla luna ? ), de Paolo Genovese, sorti en 2015, une comédie de 111 mn.  

Pour Stefano Poggi, attaché à l’ambassade, ce festival est une activité qui se tient chaque année partout dans le monde sous le patronage du président de la République italienne. C’est une manière de véhiculer la langue italienne dans les termes les plus appropriés et les plus praticables. « Nous avons une belle expérience ici au Congo. Le cinéma a toujours été un moyen correct d’atteindre les jeunes congolais qui veulent partir pour l' Italie », a-t-il dit.

Pour lui, ces productions diffèrent du cinéma américain qui a des faits spéciaux avec des gros budgets. « Chez nous, c’est un peu plus simple mais avec des grands résultats, des grandes réussites », a-t-il ajouté.  

Il a annoncé que l’Italie prépare un programme plus articulé pour l’année prochaine. Un programme qui pourra se croiser avec l’initiative ministérielle qui voit l’Afrique subsaharienne à l’affiche. « Déjà, la semaine prochaine, il va avoir lieu à Rome, la deuxième conférence Italie-Afrique. Il y aura des projets qui vont être présentés. Le Congo sûrement va être un des pays les plus intéressés. Puisqu’en perspectives, il y aura l’ouverture d’un centre culturel au mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, qui est soutenu par Eni », a indiqué Stefano Poggi.  

A l’issue du film "Mariages et autres désastres", Albert Mianzoukouta, directeur de publication du bihebdomadaire "La Semaine Africaine", qui a longtemps vécu en Italie, a livré ses impressions. « Depuis deux jours maintenant, l’Italie nous offre ici à Brazzaville une manière de voir sa propre vie, sa propre réalité et pour les Congolais que nous sommes, c’est une très bonne chose. On montre aussi bien le bon et le mauvais côté. Dans le film que nous venons de voir, tout est apparence. Cela fait partie d’une vie normale, qui sait se critiquer, se regarder. Ici au Congo, je pense qu’il ne nous manque pas des scènes où toutes les apparences paraissent bonnes mais toute la réalité en soi est fausse », a-t-il indiqué.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Le public suivant attentivement un film italien Photo 2 : Stefano Poggi répondant aux questions de la presse

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