Opinion

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SIL 2015

Mercredi 28 Janvier 2015 - 9:51

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À ceux et celles qui ne cessent de nous demander si le Congo sera présent cette année, comme les années précédentes, au Salon international du livre, nous répondons « Oui, bien sûr ». Avec, plus que jamais, la volonté de porter haut et clair les couleurs du Bassin du Congo tout entier, de permettre aux artistes et aux écrivains qui y vivent ou en sont issus de débattre devant un public passionné, de s’imposer une nouvelle fois comme l’un des lieux les plus vivants de ce carrefour des lettres installé à Paris, Parc des expositions de la Porte de Versailles.

Le moment venu, nous dévoilerons ici même le programme complet des activités qui se dérouleront sur le stand Livres et auteurs du Bassin du Congo. Mais dès à présent et sans lever le voile sur  les surprises qui marqueront cette édition d’un sceau indélébile, nous pouvons dire que l’Afrique centrale occupera de nouveau une place à part au sein du SIL 2015, avec les 295 mètres carrés qui lui seront consacrés et son style très particulier directement inspiré par la nature intacte qui nous entoure.

Plus encore sans doute que les années précédentes, ce stand verra affluer vers lui pendant cinq jours – du 20 au 25 mars – un public avide de découvrir les richesses de la littérature africaine contemporaine. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, les visiteurs pourront assister librement aux débats les plus variés, côtoyer tout ce que cette partie du monde compte d’écrivains, de poètes, de philosophes, d’essayistes, jouir aussi sans contrainte d’une atmosphère marquée par le rythme et la musique. Un rendez-vous inoubliable pour tous qui ne cesse d’accroître son audience au fil des ans.

Laissons l’équipe de la Librairie-Galerie Congo de Paris faire en sorte  que cette nouvelle édition du Salon international du livre remporte un succès plus éclatant encore que les précédentes. Mais soulignons, sans attendre que les faits confirment ce diagnostic, que le Congo montrera une nouvelle fois à quel point l’Afrique en général et l’Afrique centrale en particulier s’imposent aujourd’hui comme l’un des foyers intellectuels les plus vivants de la planète. 

Peut-on rêver meilleure réplique que celle-là à ceux qui perçoivent notre continent comme n’étant toujours pas entré dans l’Histoire ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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