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Samedi 13 Février 2016 - 16:43

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S’il est vrai que la construction, ou la rénovation des grandes infrastructures – routes, ports et aéroports, lignes ferroviaires, barrages, hôpitaux, écoles, quartiers urbains, centres administratifs – ont marqué les deux septennats qui s’achèvent il l’est tout autant que les deux quinquennats à venir seront dominés, chez nous, par la quête du progrès social. Avec en lignes de mire le plein emploi, la protection, l’élévation du niveau de vie, la formation des hommes, l’amélioration de l’hygiène et de la santé, bref le progrès individuel et collectif dans ce qu’il a de plus direct, de plus concret.

À l’heure où les candidats à la magistrature suprême peaufinent le programme d’action qu’ils présenteront au peuple congolais dès l’ouverture de la campagne présidentielle, il n’est pas inutile de rappeler à chacun d’eux, avec tout le respect qui lui est dû, que c’est bien sur les propositions formulées par eux dans ces différents domaines qu’ils seront jugés le 20 mars. S’ils se contentent de parader sur le devant de la scène politique et médiatique en enchaînant les discours aussi nobles que vides, les citoyens ne manqueront pas de les sanctionner, considérant à juste titre qu’ils ne sauraient faire avancer notre pays sur la voie de l’émergence. Mais si, en revanche, ils formulent des idées précises et s’engagent sur des projets clairement définis ils auront une chance de sortir la tête haute de l’épreuve électorale dans laquelle ils se sont engagés.

Un seul candidat, bien sûr, sortira vainqueur de la compétition, mais au-delà de l’élection présidentielle ce qui se jouera dans les semaines à venir n’est pas autre chose que la redistribution des cartes sur la scène politique congolaise. Et seuls ceux qui auront su définir, puis défendre à cette occasion un programme digne de ce nom pourront s’y maintenir en bonne place grâce aux suffrages qu’ils auront su attirer vers eux. Forts de cet appui populaire, ils seront armés pour jouer un rôle dans la gouvernance publique.

Demain bien plus encore qu’hier c’est dans le domaine social que les Congolais attendront de leurs gouvernants et de leurs élus des actions concrètes. À ceux qui  briguent aujourd’hui leurs suffrages de prouver que cette attente est effectivement  perçue.

Les Dépêches de Brazzaville

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