Sommet États-Unis/Afrique : Barack Obama rencontre 500 jeunes entrepreneurs africains

Lundi 28 Juillet 2014 - 18:03

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Ils ont été invités à passer six semaines dans des universités américaines. Ce lundi 28 juillet, le président américain a voulu échanger avec eux avant la tenue du sommet États-Unis/Afrique qui se tiendra à Washington les 5 et 6 août. Ce sommet réunira une cinquantaine de chefs d’État, autour du thème « Investir dans la prochaine génération »

Venus de tout le continent, ces jeunes sont des acteurs de la vie économique et sociale dans leurs pays. Ils ont été choisis pour leur engagement et leur ténacité dans un environnement pas toujours favorable. Cette rencontre qui a permis à l’administration américaine de donner la parole à la société civile, est une occasion pour ces jeunes d’établir entre eux des relations de confiance. Selon les organisateurs, 50.000 jeunes à travers le continent ont posé leur candidature pour avoir la possibilité de venir se perfectionner dans les meilleures universités américaines, mais 500 seulement ont été retenus.

Pour plusieurs de ces jeunes, le thème choisi pour ce sommet est très édifiant puisque l’objectif affiché par Washington est de tisser des liens étroits avec cette nouvelle génération, sur un continent où 60% de la population a moins de 35 ans. Il s’agit notamment de garantir les liens sur des principes déterminés : croissance économique, démocratie et transparence de la vie publique. Ces sujets étant ceux sur lesquels les chefs d’État invités à ce sommet vont plancher avec Barack Obama.

« Nous ne demandons pas aux chefs d’État de venir avec de longs discours », a insisté Linda Thomas Greenfield dimanche. La vice-secrétaire d’État pour les affaires africaines a en outre, confirmé que le président n’aurait aucune réunion bilatérale lors du sommet. « Ils seront une cinquantaine, il aurait été difficile de choisir, nous avons préféré opter pour trois réunions thématiques et le président participera aux trois », a-t-elle déclaré.

Trois présidents qui sont mal vus par les États-Unis n’ont pas été invités au sommet, à savoir les chefs d’État du Zimbabwe, du Soudan et de l’Érythrée. La position américaine sur les révisions constitutionnelles pour permettre à un président sortant de briguer un mandat supplémentaire n’a pas varié d’un iota depuis les déclarations de John Kerry à Kinshasa en mai. Les défis liés à l’arrivée simultanée des chefs d’État dans la capitale américaine font peur au département d’État, « mais nous serons à la hauteur », rassure Washington.

Nestor N'Gampoula et Kombo