Sommet extraordinaire : les chefs d’État de la Cirgl attendus à Kampala

Lundi 2 Septembre 2013 - 18:33

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Le septième sommet des chefs d’État et des gouvernements qui s’ouvre le 4 septembre sera précédé par la rencontre des ministres de la Défense et de celle du comité régional interministériel des ministres des Affaires étrangères de la sous-région. 

Pendant que les concertations nationales s’ouvrent jeudi à Kinshasa, les chefs d’État de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (Cirgl), quant à eux, vont se retrouver à Kampala dans un sommet extraordinaire, le septième du genre. Cette rencontre fait suite à la précédente qui s’est tenue le 31 juillet dernier à Nairobi au cours de laquelle les chefs d’État avaient notamment appelé à une conclusion rapide des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Ce sommet sera précédé, comme cela est de coutume, par une réunion des ministres de la Défense et de celle du comité régional interministériel des ministres des Affaires étrangères de la Cirgl.

Rien ne filtre encore à ce jour sur les matières qui seront abordées au cours de ce sommet. Mais l’on croit savoir que la question sécuritaire à l’est de la RDC avec, à la clé, l’évaluation des travaux de Kampala seront au menu des discussions. Ce sommet régional intervient au moment où des voix s’élèvent au sein de la communauté internationale pour exiger une solution politique à la crise de l’Est. Dans un récent communiqué, le secrétaire général de l’ONU a encouragé « toutes les parties prenantes à poursuivre un processus politique global qui s’attaque aux causes profondes du conflit » à l’Est de la RDC. Une déclaration que d’aucuns ont interprété comme une exhortation à reprendre le chemin de Kampala afin de renouer le fil du dialogue rompu entre les deux parties concernées, en l’occurrence le gouvernement et les rebelles du M23.

La difficulté est que Kinshasa n’est visiblement pas prête à reprendre les pourparlers de Kampala qui achoppent présentement sur l’élaboration de l’accord final à soumettre aux deux parties par la facilitation ougandaise. Après que les réserves ont été formulées par les deux parties sur les deux premières moutures de ce texte final, la facilitation est en cours d’élaboration d’une troisième censée prendre en compte les observations des uns et des autres. D’après le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, François Mwamba, les pourparlers de Kampala sont théoriquement terminés pour autant que les deux parties attendent que la facilitation propose un accord final sur la base des projets d’accord qu’elles ont émis.

Alain Diasso