Sommet sur le financement du sida: le Congo sollicité pour abriter la rencontre

Mardi 29 Janvier 2019 - 19:45

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Reçue par le président du Sénat, Pierre Ngolo, le 29 janvier à Brazzaville, une délégation d'experts du parlement panafricain, conduite par Aurélien Simplice Zingas, a échangé sur la possibilité pour le Congo d’accueillir, courant deuxième trimestre de cette année, les assises des parlementaires de haut niveau sur le financement de la maldie.

« C’est une mission composée de trois personnes que le parlement panafricain m’a demandé de conduire ici à Brazzaville pour rencontrer le président du Sénat afin de voir avec les hautes autorités et le pays frère, la possibilité pour le Congo d’abriter le sommet des parlementaires de haut niveau sur le financement du VIH/sida, au regard de tout ce que le pays fait dans le domaine de la santé », a signifié le chef de la délégation.

Aurélien Simplice Zingas a fait part de l’écho parvenu au parlement panafricain, selon lequel la dernière loi de finances de la République du Congo a dégagé une ligne budgétaire de deux milliards FCFA pour financer les problèmes de santé. Touché par cette démarche non seulement du parlement panafricain mais aussi de l’ONU-sida, Pierre Ngolo a donné son accord de principe.

La commission santé du Sénat a été instruite pour travailler avec la mission afin d’arrêter la date du sommet ainsi que d’autres modalités. Une proposition de date, celle du 6 avril, a, d’ailleurs, été faite par la mission et elle  sera débattue en détail par les différentes parties.

Outre les parlementaires, d’autres experts en matières de santé y prendront part. Il s'agit, entre autres, de l’ONU-sida, l’Unicef et même des fondations privées qui ont des possibilités telles Dangoté, a indiqué le chef de la mission, signifiant que les problèmes de santé ne doivent toujours pas être financés par les non Africains.

« Il faut impliquer les Africains. L’Afrique ne doit pas toujours attendre que ses problèmes de santé soient financés par les non Africains. Ce sera une première », a conclu Aurélien Simplice Zingas.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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