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Mardi 24 Octobre 2017 - 10:24

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S’il est une exigence que l’Etat, par l’intermédiaire de ses différentes administrations, doit aujourd’hui s’imposer c’est bien celle de soutenir, de mille et une façons, les acteurs économiques dont dépend la bonne santé présente et à venir du Congo. En ce temps de crise et alors que se met en place, avec l’aide des institutions internationales, le programme qui assainira les finances publiques, rien n’est plus important, en effet, que de permettre aux entreprises, petites et grandes, de maintenir, voire même de développer leurs activités.

Si nous évoquons aujourd’hui cette question, c’est parce que la remise en ordre de la gouvernance publique rendue nécessaire par la crise se traduit trop souvent par un resserrement des contraintes administratives qui étrangle les employeurs au sens propre du terme. Avec cette conséquence, dramatique, que ceux-ci réduisent, ou suspendent leurs activités faute de pouvoir faire face aux exigences qui leur sont imposées.

A plusieurs reprises, ces derniers temps, les organes représentatifs des entreprises congolaises ont attiré l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences néfastes qu’une application trop stricte, trop rigide, trop brutale des règles régissant l’économie ont inévitablement sur la croissance et l’emploi. Constatant que l’accumulation des dettes de l’Etat envers le secteur privé s’accompagne d’un alourdissement des contrôles et des pénalités, ces mêmes organes plaident à juste titre pour un allègement de ces charges, mais ils ne sont visiblement pas entendus. Et c’est, bien sûr, regrettable car cela crée un climat de défiance qui aggrave la crise au lieu de la résoudre.

Entendons-nous sur ce point : il n’est pas question, ici, de prôner le non-respect de la loi et des règlements sur lesquels repose la bonne gouvernance  dans le système économique libéral qui est le nôtre, mais simplement d’appeler les pouvoirs publics à moins de rigidité, à plus de souplesse, à plus de compréhension vis-à-vis d’hommes ou de femmes qui se battent pour préserver leur entreprise du désastre que provoquerait inéluctablement l’assèchement de ses ressources.

Si l’on en juge d’après les informations qui remontent chaque jour vers nous il y a urgence !

Les Dépêches de Brazzaville

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