Sportissimo. CAN Egypte 2019 : l’ombre de Ndaye Mulamba plane au royaume des buteurs

Jeudi 18 Avril 2019 - 21:10

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Du 21 juin au 19 juillet, six stades de la République arabe d’Egypte hébergeront la 32e édition de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Alexandrie, Suez, Ismalïa et Le Caire la capitale, avec ses trois stades : le stade international du Caire, le stade de la Défense aérienne et le stade Al-Salam vont se constituer en arènes de la fête de la jeunesse africaine autour du football.

Mais avant d’en arriver à la circulation du ballon rond sur les aires de jeu, quatre étoiles du football africain, jadis brillantes à leur époque, à savoir le Marocain Moustapha Hadji, le Sénégalais El Hadji Diouf, l’Egyptien Ahmed Hassan et l’Ivoirien Yaya Touré ont eu la charge de fixer l’affichage complet des vingt-quatre nations sportives dans leurs groupes respectifs. C’était au cours de la cérémonie de tirage au sort organisée par la Confédération africaine de football (CAF), le 12 avril, dans le cadre pharaonique de Gizeh.

Les vingt-quatre nations sportives engagées à cette compétition ayant été logées chacune dans son groupe, le tirage au sort a désigné l’Egypte et le Zimbabwe pour le match d’ouverture au stade international du Caire, le 21 juin. Entre-temps, le tirage au sort a donné la configuration des six groupes composés ainsi qu'il suit :

-Groupe A : Egypte, République démocratique du Congo, Zimbabwe et l’Ouganda;

-Groupe B : Nigeria, Guinée, Burundi et Madagascar;

-Groupe C : Sénégal, Algérie, Tanzanie et Kenya;

-Groupe D : Maroc, Côte-d’Ivoire, Namibie et l'Afrique du Sud;

-Groupe E : Tunisie, Mali, Angola et Mauritanie;

Groupe F : Cameroun, Ghana, Guinée-Bissau et le Bénin.

Si l’Egypte, pays organisateur, est pointé favori au sacre, il n’est pas évident de demeurer en déphasage que cette CAN exceptionnelle est ouverte et fermée à la fois. Il va sans dire que toutes les nations engagées participent sur le même pied d’égalité avec chacune les chances intactes de monter sur les marches du podium. Les mondialistes, les anciens champions d’Afrique, les petits poucets sans expérience et les novices qui découvrent la phase finale de la CAN sont tous capables des surprises agréables comme désagréables. Une phase finale exceptionnelle qui se dispute pour la première fois avec vingt-quatre sélections nationales, pendant l’été, et où les hommes en noirs africains vont expérimenter l’utilisation de la vidéo d’assistance à l’arbitrage en demi-finales. Une CAN qui va laisser planer l’ombre du Congolais Pierre Ndaye Mulamba au royaume des buteurs. Recordman d’Afrique, Ndaye qui venait récemment de tirer sa révérence était le meilleur buteur de la 9e édition de la CAN 1974, avec neuf buts inscrits sur cette même terre égyptienne. Jusqu’à ce jour, ce record n’a jamais été battu encore moins égalé. La CAF qui totalise aujourd'hui 62 ans ne peut-elle pas initier un trophée au nom de ce buteur pour susciter l’émulation afin qu’un jour, ce record soit égalé et pourquoi pas dépassé ?

 

 

 

                      

Pierre Albert Ntumba

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