Sportissimo : le sport générateur de recettes et créateur d’emplois

Samedi 3 Novembre 2018 - 10:44

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Contrairement à certains esprits retors qui estiment que le sport est « budgétivore », mettant en mal les caisses de l’Etat, Casimir Letambi Opposi, fonctionnaire retraité, rétorque plutôt que le sport est l’un des secteurs-clés d’activités de la vie nationale. Il soutient mordicus que le domaine affiche à son registre tant d’atouts qui ne demandent qu’à être bien gérés pour la félicité et la cohésion sociale du peuple par le spectacle qu’il offre au public.

S’étant frayé un chemin dans les différentes nations d’Afrique, le sport non seulement contribue à l’épanouissement de l’homme mais contribue également tant soit peu à l’assiette financière d’un pays par les recettes qu’il génère de ses différents spectacles. Aussi faut-il le souligner, le sport se veut un miroir du pays sur le monde.

La Fédération de Russie qui vient d’organiser la dernière édition de la Coupe du monde de football ne démentira pas  cette assertion. N’évoquons même pas l’auréole du Brésil autrefois avec sa pléiade de vedettes : Pelé, Zico, Socrates, Carlos, Alberto, etc. La République démocratique du Congo, à l’époque Zaïre, ne s’était-elle pas ouverte sur le monde par le combat de boxe en 1974 dit combat du siècle entre  Mohamed Ali et George Foreman ? Récemment, le Madagascar, à la suite de sa première qualification à la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football, attire l’attention du monde sur cette île  de l’Océan indien qu’il y a des lustres.

Le cyclisme en a fait autant pour le pays des hommes intègres, le Burkina Faso. Le sport, par sa vocation ludique, se moule en moyen de détente et d’évasion des soucis quotidiens. Il procure la joie de vivre ensemble qui se manifeste spontanément ou par programmation, après une rencontre sportive, souvent autour d’un verre de bière en compagnie d’une musique rendant de plus gaie l’ambiance des convives de circonstance.

A l’heure actuelle, dans les perspectives de la lutte contre les antivaleurs, l’apport du sport est aussi nécessaire pour vaincre ces maux qui rongent chaque fibre de la société, juvénile comme gérontocrate. C’est là où les appels, par exemple, des athlètes de renom peuvent changer les comportements déviants d’un bon nombre des citoyens. Les talents extraordinaires que possèdent ces athlètes pourront exercer une certaine influence sur cette frange de la population. Avec l’évolution technologique qui impacte le monde, beaucoup  de personnes se rendent de plus en plus compte que le sport est une grande école de vie. Comme il se présente, le sport, au-delà de sa vocation ludique, est générateur des recettes et créateurs d’emplois, n’en déplaise à ceux qui croient qu’il est budgétivore pour l’Etat.

 

Pierre Albert Ntumba

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