Taekwondo : du nouveau matériel de compétition pour les Diables rouges

Mardi 27 Mai 2014 - 17:17

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Les équipements permettront d’améliorer les performances des athlètes, d'après le capitaine de l’équipe nationale de la discipline, Néhémie Moutsemo

Les Diables rouges de taekwondo, cadets, juniors et seniors ne travailleront plus dans les conditions d’avant où les équipements sportifs de compétition faisaient défaut. Puisque l’actuel bureau de la Fédération congolaise de la discipline (Fécotae) n’avait hérité d’aucun matériel du précédent bureau en dehors des dettes et des documents administratifs. Pour pallier l’insuffisance, le nouveau président de la Fécotae, Stanislas Mbys, a mis la main à la poche pour ramener de France des nouveaux équipements dans un but précis. « Sans matériel nous ne pouvions pas préparer les athlètes aux grandes compétitions. C’est donc pour répondre à cet objectif que nous nous sommes battus pour disposer de ces équipements », a déclaré Stanislas Mbys.

Le matériel mis à la disposition de l’équipe nationale est constitué, entre autres, d’une aire de combat standardisée, de paos souvent utilisés pour les exercices de frappe en vue d'accroître la précision et la puissance, de plastrons ordinaires, de raquettes, de tenues de combat… Les athlètes vont régulièrement s’entrainer avec ces outils pour s’accommoder de la nouvelle donne. D’autant plus que dans les compétitions de la Fédération mondiale de taekwondo, ce sont des matériels de plus en plus sophistiqués qui sont d’usage. Les taekwondoins congolais n’avaient aucune raison de rester en marge de l’évolution des choses, a expliqué le président de la Fécotae.

Toute initiative nécessite des moyens

Le président de la Fécotae a également fait une opération séduction en France pour convaincre les athlètes de la diaspora de se mettre au service du pays. Il s’agit notamment de Franck Boké en -74kg et de Bertille Matoméné, championne de France. Ceux-ci ont exprimé leur disponibilité sur le fond d’un certain nombre d’accords de principe. En dehors de ces deux athlètes, des experts internationaux ont également été contactés pour animer des stages de taekwondo à Brazzaville. Des initiatives qui nécessitent des moyens, à en croire Stanislas Mbys. Il a d’ailleurs lancé un appel de soutien pour accompagner la volonté des responsables de la Fécotae d’aller vers l’excellence. « Au taekwondo nous avons un principe : le pays d’abord. Responsables et athlètes, tous, nous devons en permanence y songer, pour avoir toujours l’esprit de combativité quant à la défense des couleurs du Congo », a-t-il conclu.  

 

 

 

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Remise officielle du matériel de compétition neuf. crédit photo Adiac