Taekwondo : la diaspora s’implique dans la préparation des Jeux africains

Mardi 12 Novembre 2013 - 12:22

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Bouanga Kamba, expert évoluant en France, est arrivé à Brazzaville où il dirige un stage technique destiné à rendre plus compétitifs les athlètes et les entraîneurs de l’équipe nationale

Le travail d’encadrement entamé par Me Bouanga Kamba est d’ordre technique et physique. Il porte également sur l’usage du plastron électronique, présent depuis près de deux ans en compétition internationale, qui sert non seulement à protéger les torses des combattants, mais aussi à comptabiliser les points marqués par l’un ou l’autre compétiteur par rapport à l’intensité de sa frappe. Me Bouanga Kamba dévoile donc aux entraîneurs et compétiteurs congolais les subtilités de cet outil.

Avec les athlètes en particulier, le travail technico-tactique porte sur les schémas permettant de marquer le maximum de points dans un combat. Le but est de faire en sorte que les Diables rouges en formation soient capables de frapper avec précision pour gagner des points en un temps réduit, explique Me Bouanga Kamba. Les entraîneurs, quant à eux, planchent sur les méthodes d’entraînement et d’élaboration d’une séance technico-tactique ainsi que sur les techniques de préparation physique. La formation durera près d’une semaine. « La disponibilité à apporter notre expérience à nos compatriotes est une manière pour nous de les accompagner dans la préparation des Jeux africains », a déclaré l’expert.

Cette implication est une réponse à l’appel du ministre des Sports et de l’Éducation physique, Léon Alfred Opimbat, qui avait réuni les athlètes de la diaspora à Paris (France), il y a près d’un an, leur demandant de mettre la main à la pâte. L’objectif est de permettre au pays d’obtenir de bons résultats d’autant qu’il abritera ces jeux panafricains. Me Bouanga Kamba a affirmé que, dans la perspective de ces onzièmes jeux, les athlètes congolais qui évoluent notamment en France seraient en ordre de bataille. Les experts de la diaspora et la Fédération congolaise de taekwondo (Fécotae) étudieront la possibilité de les faire venir en vue d’un brassage avec les Diables rouges évoluant au pays. L’entrée en sélection nationale ne se donne pas, elle se gagne, a rappelé Me Bouanga Kamba ; il s’agit de retenir les meilleurs.

Pour ce faire, il a souhaité que la collaboration engagée avec la Fécotae soit constructive pour l’essor de cette discipline au Congo. Il n’a pas manqué d’exhorter les taekwondoins à persévérer dans l’effort pour tenir le coup et maintenir le cap. Dans cette perspective, le président de la Fécotae, Stanislas Mbys, a indiqué que l’appel aux experts de la diaspora sera pérennisé même si, pour l’heure, les moyens font défaut.

Pour mémoire, Me Bouanga Kamba est ceinture noire 4e dan de taekwondo. Il a plusieurs fois été médaillé au Championnat de France. Son palmarès compte de nombreux titres d’opens internationaux.

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Me Bouanga Kamba expliquant un enchaînement (Crédit photo Adiac).