Taekwondo : selon Me Goma Kamba, « les athlètes nationaux ont un niveau prometteur »

Les taekwondins nationaux laissent entrevoir une lueur d’espoir après le stage auquel ils ont pris part. Trois jours de dur labeur suivis d’une compétition évaluative ont permis à M^e Goma Kamba et aux autres techniciens de la Fédération congolaise de la discipline (Fécotae) de comprendre que les athlètes sont talentueux. Même si les imperfections sur des aspects technico-tactiques ne manquent pas.

« Les taekwondoins que j’ai vus sur le tatami sont capables de rapporter des médailles dans diverses compétitions. Mais il y a encore du travail à faire », a déclaré l’expert.

M^e Goma Kamba a, par ailleurs, reconnu que tous les athlètes n’avaient pas le même niveau. Les raisons sont liées à la qualité du travail réalisé dans les clubs, notamment dans les dojos de l’intérieur du pays, et aux efforts personnels des athlètes pour atteindre le haut niveau. Les arts martiaux ne se pratiquent pas seulement dans les cours, disent les sachants.

Pour permettre aux athlètes en retard de rehausser leur niveau, l’expert élaborera des fiches techniques sur les faiblesses de chaque taekwondoin ayant pris part à ce stage. Le travail se fera avec des vidéos réalisées à cette occasion. Les fiches seront ensuite mises à la disposition des entraîneurs nationaux et aux encadrants dans les clubs, qui ont la charge de former les compétiteurs à la base.

« Nous devons faire en sorte que les athlètes n’aient pas un niveau à deux vitesses », a expliqué M^e Goma Kamba, en insistant sur l’état d’esprit des compétiteurs. Selon lui, les athlètes doivent prendre conscience de leur responsabilité dans la défense des couleurs nationales. « On ne peut pas construire une équipe nationale solide sans patriotisme. Les mentalités à ce propos doivent changer », a-t-il déclaré.

Un avis partagé par le président de la Fécotae, Stanislas Mbys, qui a par ailleurs souligné que le stage avait porté ses fruits. La Fécotae a fait de son mieux pour que tout se passe bien d’amont en aval. Il a promis que l’expert reviendrait dans trois mois environ pour poursuivre le travail de formation. Les athlètes, a-t-il poursuivi, ne doivent pas uniquement s’intéresser aux compétitions. Ils ont intérêt à travailler sur d’autres compartiments du taekwondo, notamment les poomsés, le self-défense… Ainsi, pour pérenniser l’initiative, le soutien doit être au rendez-vous, sinon, selon lui, la fédération finira par s’essouffler.